En mémoire de SEVEN

Seven mon Tendre et Merveilleux Amour, je regarde les photos de toi, l’album de ta vie, de notre vie, de ces 14 années ½ passées ensemble, mon adorable petit modèle, tu aimais prendre la pose pour moi, qu'est-ce que tu n'aurais pas fait pour me faire plaisir ? Tu m'aimais tant.... Oh mon Petit Cœur, comme tu me manques, ta joie de vivre était mon plus grand bonheur, tout ce que je fais me ramène à toi, je ne pense qu’à toi, toi qui me manques cruellement... Sans toi, je suis perdue, je n’arrive plus à avancer malgré la présence de ton frère Saphir. Mon Petit Chouchou d’Amour, tu étais toujours en mouvement, si vif, tu mettais de la vie dans la maison, dans le jardin, jusqu'à ce que cette fichue maladie ne t'affaiblisse. Toi qui avais l'habitude de courir comme un petit fou lors de nos promenades, j'ai dû alors commencer à te porter un peu, puis de plus en plus souvent. Notre séparation durant ton hospitalisation a été un calvaire, tant d’inquiétude…. Je venais 2 fois par jour te voir, toi mon tout Petit Amour, on t’avait mis une grosse chaine autour du coup alors que tu tenais à peine sur tes pattes, tu étais souillé, lorsque j'arrivais, la plupart du temps ta perfusion ne coulait pas, c'est moi qui avertissais le véto pour qu'il fasse le nécessaire afin qu'elle coule à nouveau, ça me rendait folle de voir ça ! J'aurais voulu prendre en moi tout ce mal qui t’affaiblissait, et te donner de la force pour que tu remontes, j’étais si malheureuse de te voir dans cet état ! A chaque visite, je te faisais prendre l'air, et je restais plus d'une heure avec toi, tu me léchais les mains, me donnant toujours des preuves de cet immense amour que tu avais pour moi. C'était un déchirement de devoir te laisser lorsque je repartais. Ça a duré 6 jours et 6 nuits, un enfer pour toi comme pour moi, j'ai tant espéré que tu ailles mieux, je voulais garder espoir.... Oh mon Bébé comme je regrette que tu aies dû subir tout ça, tu devais être si malheureux lorsque je te laissais.... Bien sûr je t'ai expliqué les choses, ce qui se passait, pourquoi tu étais là et pourquoi je ne pouvais pas te ramener avec moi à la maison. Il y avait tant de tristesse dans ton doux regard, toi mon Petit Amour si vif, si fougueux, tu étais à présent si faible, si fragile. Au bout de ces 6 jours, on t’a enfin laissé revenir chez nous, le traitement reçu n’ayant rien donné que t’occasionner un stress supplémentaire dont tu n’avais pas besoin... Entouré de l’amour de Saphir et du mien, tu as repris quelques petites forces à ton retour à la maison, mais au bout de deux semaines ton état s’est hélas dégradé… Je me sens tellement coupable d'avoir dû prendre ensuite la décision de te faire partir pour ne pas que tu souffres, toi qui aimais tant la vie, sauras-tu me pardonner mon Petit Trésor adoré ?... Seven, tu es l’amour de ma vie, il n’existe pas de mots assez forts pour te dire à quel point je t’aime, à quel point tu comptes pour moi. J’ai beau me dire que l’Amour est plus fort que tout, et que tu seras toujours dans mon cœur, le manque de toi c’est vivre l’enfer…

C.M