Oops, an error occurred! Code: 20240328113312d61e5e4c Hommage à mon ami en mémoire de - Fondation 30 millions d'amis

Tino

2005 - 2017
Mâle

Né(e) le : 18 août 2005
Disparu(e) le : 11 mars 2017

De : p


Maître·sse : Ed_Tino


Signe particulier :


Friandise préférée :


Jouet préféré :


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En mémoire de Tino

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Dimanche 12 mars 2017 Mon cher Tino, Nous sommes le jour d'après. Enfin, je suis au jour d'après. Ce jour que je savais de plus en plus imminent, que je redoutais, il est venu hier, par une belle journée ensoleillée. J'avais compris dans la nuit que tu partais, que tu me quittais, tu es venu plusieurs fois dans le nuit me le faire comprendre, je sentais que tu me disais au revoir Je ne voulais pas me lever, je ne voulais pas mettre un pied par terre, je ne voulais pas que commence cette journée, elle fut pourtant, il le fallait. Je me souviens de ce 18 août où nous nous sommes trouvés. Je n'étais pas venue à la SPA pour adopter, pas pour moi. Je n'ai pas pu repartir sans toi. Un coup de cœur, une évidence. Nous nous sommes mutuellement sauvés ce jour là. Tu étais triste et seul, j'étais aussi, je crois, triste et seule. Et nous nous sommes plus quitté. Tu m'as suivi d'appartements en maison. Peu importait le lieu, tu t’adaptais à tout, si j'étais avec toi. Les jours en mon absence t'ont d'ailleurs toujours été difficiles. Certains disaient que nous étions fusionnels, c'est sans doute une description assez juste. Tu as accepté l'arrivée de Thierry avec simplicité, tu lui a bien croqué quelques fois les orteils, c'était de bonne guerre, il prenait beaucoup de place dans le lit ce grand bonhomme. Tu lui as aussi griffé son vieux clic clac, je valide, il était moche. Mais à part ces quelques marquages de territoire tu as adopté avec tendresse ce grand homme qui n'avait jamais parlé à un chat, et qui s'en est lui même surpris, et qui aujourd'hui te pleures presque autant que moi. Tu as dormi sur mes 2 gros ventres. Je savais et j'aimais pouvoir te faire confiance avec les enfants. Jamais une dent, jamais une griffe, et ce malgré leur amour insensé, leur tendresse un peu sauvage, leurs démonstrations maladroites. Tout ce que tu voulais c'était exister. Des s***** t'avaient mis à la rue, alors tout, tout mais pas l’indifférence. L'amour sous toutes ses expressions, c'était toujours de l'amour. Nous avons été très heureux. Puis est venu ce jour de juillet il y a presque 2 ans. Une soirée atroce. Tu avais maigri, j'ai cru que ce n'était pas grave. La canicule, sans doute. Non, une série d'examens plus tard, entre soulagement, angoisse et verdict, j'ai su que le temps nous était compté. Ce soir là, la voiture nous a ramené toute seule à la maison. Une maladie génétique, le vétérinaire ne t'a pas donné un an. Tu en as tenu presque 2. Je t'ai, à ce moment là, interdit de partir. De me laisser. Je n'étais pas prête. Je ne voulais pas. Ce n'était pas juste, tu ne pouvais pas avoir été abandonné et être porteur d'une telle s****. Pas une double peine. Je m'y suis refusée. Et j'ai tout fait, tu le sais, à quel point j'ai tout fait. De sachets spécialisés, en croquettes rénales, tous les traitements médicamenteux, les omégas 3, … j'ai tout acheté, tout essayé, je ne voulais pas te voir souffrir. Alors pendant tous ces mois, j'ai guetté chaque signe de déclin, ils arriveraient inévitablement, on m'avait prévenu. Ils sont arrivés. Doucement d'abord, puis cette dernière semaine si vite... Tu étais devenu en quelques jours si faible. Alors, hier matin, nous avons fait ce dernier voyage, j'ai survolé le temps... j'ai survolé ce matin là, il était irréel. Il faisait si beau et j'avais si mal au ventre, et tu commençais à t'en aller sous mes yeux. Je suis restée avec toi jusqu'au bout, je t'ai dit que tu pouvais partir, que c'était bon, que je n'étais plus seule, que tu avais le droit de te reposer. Que tu resterais l'unique. Tu t'es endormi en quelques secondes, tu savais. J'ai pleuré, beaucoup, je t'ai embrassé et après je suis rentrée. Le soleil brillait. Tu es parti un 1er jour de printemps. Les oiseaux chantaient, mais sans toi. La vie a repris, mais sans toi. Alors bien sûr, à l'heure où des barbares fusillent nos libertés, roulent sur nos enfants à coup de 38 tonnes, à l'heure où des enfants viennent mourir sur nos plages pour fuir ces barbares, bien sûr que cette lettre, que cet hommage peut paraître pathétique voire puéril. Ce n'est rien face à l'horreur du monde, à la perte d'une enfant, d'un parent, je le sais, oui je le sais. Il n'empêche, tu me connais, et tu sais aussi à quel point je pense que toute vie mérite amour et respect (sauf les araignées, je t’accorde que ces bêtes là je ne m'y fais pas). Alors, quand bien même tout cela, dans notre petite ville, dans notre petite maison, Tino, nos 4 petits cœurs sont en berne. Je n'ai cessé hier d'avoir en tête cette chanson de notre poto que tu connais bien, je te regardais et j'entendais cette voix « dans ma guitare y a plus rien, plus une note plus un refrain, (…) même pas fatigué, je me repose, je bois la vie à toutes petites doses, je vois plus la couleur des roses. ». Et aujourd'hui la suite me vient toute seule « j'ai la vie qui me pique les yeux, j'ai mon petit cœur qui est tout bleu, dans ma tête je crois bien qu'il pleut, pas beaucoup mais un petit peu ». RIP mon titi d'amour. Moi qui ne crois pas en grand chose, je me surprends ce matin à penser et espérer que désormais, tu m'accompagnes à chacun de mes pas.

Edwige

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69 commentaires

  • Je partage votre douleur

    De : invisigo

    20/07/2017 à 23:12:49

  • Le souvenir est une fleur qui ne meurt jamais

    De : verseau59570

    19/05/2017 à 16:09:42

  • De : ROBRES REYNAL VALERIE

    18/05/2017 à 11:00:33

    Tu es parti subitement devant nos yeux sans manger ta biscotte que tu nous réclamais tous les matins. Cette date du 12 avril nous ne l'oublierons jamais. Tu étais tellement attentionné que c'est à croire que tu as attendu le lendemain de nos anniversaires pour faire cette crise cardiaque. On se console comme on peut en se disant que tu n'as pas souffert mais tu nous manque.....d'ailleurs j'ai beaucoup de mal a revenir courrir sans toi et j'évite de faire les parcours que nous empruntions...Les gens du village s'inquiète de ne plus te voir et c'est très douloureux de raconter ce qu'il s'est passé...nous parlons de toi et pensons à toi tous les jours...quand DEMON vient à la maison il te cherche partout et comme nous n'avons pas pu nous séparer de tes affaires il se met dans ta varikenelle et il ne veut plus en sortir...Nous voulions que tu saches que même si un jour nous avions un autre chien celui -ci ne te remplacera jamais dans nos coeur...repose en paix et soit heureux la ou tu es ...tu le mérite...pleins de gros poutous d'amour Lola, Val, Lilian

  • Je partage votre douleur

    De : sandra.w77@voila.fr

    18/05/2017 à 08:05:04

  • Je partage votre douleur

    De : vaila59

    17/05/2017 à 16:26:14