En mémoire de pouic-pouic

A toi petit être courageux. Tu souffrais, mais je t'ai fait patienter dans l'indifférence la plus totale. Quand nous sommes enfin allés à la clinique, tu étais déjà très malade. Heureusement qu'on t'a fait cette piqûre pour te soulager. Malgré tout, tu t'es battue durant plusieurs semaines grâce aux médicaments et au gavage. Ta santé s'était même améliorée... Jusqu'à ce matin de juillet où je t'ai retrouvée inerte avec une brindille de foin entre les dents. Tu dormais pour toujours... Tu laisses un vide et une leçon de courage inoubliable. Adieu pouic-pouic...