En mémoire de Chaussette

Mon chaussette. Lorsque j'écris ses mots, les larmes me viennent encore. Tu es mort si jeune. Et j'ignore pourquoi. Tu es devenu si maigre. Ma faute : Ne pas mettre rendue compte de suite. Et puis un soir alors que tu gambadais dans le jardin, tu as fait quelque chose inhabituel : alors que tu étais plutôt sauvage, vivant en enclos à l'extérieur, tu as sauté la petite marche de la terrasse et tu es venu près de moi alors qu'il y avait d'autres personnes. Et là, surprise que tu viennes ainsi si près de moi, j'ai remarqué ta soudaine maigreur. Et tu t'es laissé faire, tu ne t'es pas enfui. Je t'ai pris cuivre moi. J'ai pris rdv j'ai le veto pour le lendemain. Je t'ai installé dans le maison, dans ta cage avec tout ce qu'il faut. Et je lendemain matin, je t'ai trouvé mort. Allongé pied de ta nourriture que tu avais du essayer de manger une dernière fois. Perdue, en larmes, j ai coiffé une dernière fois tes longs poils. Le soir nous t'avons enterré et fabriqué une petite stele. Aujourd'hui en revient ces lors je pleure. Car Oui on peut aussi s'attacher à un cochon d'inde. Mon chien a aujourd'hui 17 ans. Et je crains avec effroi sa mort. Au revoir Chaussette.

Sophie D.