En mémoire de Garrus

Mon bébé poilu. Tu es partit aujourd'hui parce que la douleur était trop intense. Ton petit corps n'a pas supporté, et ton petit coeur à lâché pendant qu'on dormait. Il fallait qu'on fasse cette opération, les médicaments ne marchaient plus, on a tenté le tout pour le tout. Ca aurait sans doute pu te sauver, mais on nous avait prévenu, c'était extrêmement douloureux pour toi. Tu as mangé 3 fois ton cathéter de morphine à la clinique, parce que tu voulais rentrer à la maison, tu savais que ta fin approchait, sans doute, et tu voulais terminer tes jours dans un endroit familier, auprès de nous. Je doit être honnête, j'ai détesté te faire tes soins post-opératoire. J'avais l'impression d'empirer les choses, de te faire plus de mal que de bien... Et ça aurait dû durer 6 semaines. La maison va être bien propre, sans ton foin éparpillé partout, sans tes petites crottes rondes sous nos meubles, sans tes aller retours dans ta cage le matin pour ton petit déjeuner. Tu avais une place importante dans notre vie, toi qu'on chouchoute depuis le début de notre relation. Toi, notre coup de tête, notre envie soudaine, qu'on a chérit autant qu'on l'a pu pendant tout ce temps. Tata Pauline dit qu'on t'as offert la plus belle vie que tu pouvais espérer, et que rare sont les maitres qui feraient autant que choses que nous on a fait pour un lapin. Rares sont sans doute ceux qui arrivent à comprendre ta race, rares sont ceux qui auraient vu en toi un compagnon à part entière. J'espère que là ou tu es, de l'autre côté du pont arc-en-ciel, tu vas mieux. Tu n'as plus mal, et tu fais des caprices pour qu'on te donne ta nourriture. Tu vas nous manquer très fort, on ne t'oublieras jamais, on a garder ta gamelle en souvenir.

Ta maitresse et ton maitre