ZOUZOU
1993 - 2004
Mâle
Né(e) le : 26 août 1993
Disparu(e) le : 10 novembre 2004
De : CORBERON
Maître·sse : airedaleterrier
Signe particulier :
tenacité
Friandise préférée :
Jouet préféré :
En mémoire de ZOUZOU
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Lettre à mon chien.
CORBERON Le 13 décembre 2004
Quand nous avons été te chercher à GEUGNON, il y a maintenant 11 ans, tu nous as immédiatement abordés. On aurait dit que tu étais pressé de commencer ta nouvelle vie.
Nous t'avons, avec les garçons, emmené ce jour la comme un cadeau du ciel, espérant à cette époque ne plus souffrir de la disparition de RUFUS ton prédécesseur.
Comment oublier pour autant, celui qui de son regard noir nous avait comblés de bonheur pendant 14 ans ?
Pendant 6 mois ( au moins) nous dûmes apprendre que le deuil d’un ami à 4 pattes ne se résout pas avec la présence d’un "remplaçant"
Mais insensiblement tu prenais ta place, inéluctablement tu t’imposais à nous.
Comment résumer en quelques mots les joies que tu nous apportas, c’est bien l’exercice d’aujourd’hui qui en ajoutant la difficulté de frapper sur un clavier avec le petit « successeur » de 2 mois et demi dans les bras fera que tu me pardonneras, je l’espère, de t’avoir laissé mourir chez le vétérinaire en pensant simplement qu’il te tirerait d’affaire une fois de plus.
Des images me reviennent dans mes yeux embrouillés, de ta façon si tendre d’agiter ta queux, ton regard, les battements de ton cœur qui accélérait quand je te prenais dans mes bras.
Nous t’aimions « physiquement » pour ta beauté, affectivement, pour ton caractère de Fox terrier si marqué, souvent j’ai pensé à toi dans mes moments de déplacements (même si le fait de l’écrire feras râler ta maîtresse?) je montrais ta photographie soigneusement rangée dans mon classeur de travail, tu étais le lien avec tes prédécesseurs, c’est indéniable aujourd’hui ; nous retrouvions les « autres » dans tes attitudes.
Chaque fois que tu m’as mordu en jouant (ou quelquefois par tes mouvements d’humeur) tu renforçais l’attachement que je ne pouvais te témoigner simplement parce que je suis un « humain » avec ses limites comportementales.
Mais je voyais dans ton regard la malice si caractéristique des chiens de ta race, comme si tu me disais « tu as vu, c’est moi qui ai la loi cette fois ! », je voyais aussi ton intelligence qui te distinguait des autres par des anecdotes, comme ton plaisir à voler sur la table de la cuisine quelque chose que tu avais «stratégiquement » ignoré. Ah oui tu étais très intelligent, bien au-dessus de la moyenne.
Et ton courage dans les bagarres, sans un grondement tu aurais affronté n’importe quel molosse, quelques signes imperceptibles nous avaient enseigné que ton port de tête changeait, tes yeux s'amenuisaient dans ces moments la, oui, la encore ta race était bien représentée.
Je me souviens de toi comme si c'était hier, mais hier est déjà une éternité de larmes, elles arrivent comme des vagues qui me submergent, je n'arrive plus à penser, je ne peux que construire des souvenirs de toi, en fait les « sauvegarder » comme sur un disque dur d'ordinateur afin qu'ils ne s'estompent jamais.
Je revois l'échange de regards des deux vétérinaires quand je te posais par terre et que tu chancelais à la manière d'un somnambule. J'étais si inquiet pour toi, un mélange de sentiments m'assaillait, contradictoires, douloureux.
Cette inquiétude sournoise s'était déjà manifestée quand tes yeux s'étaient opacifiés il y à quelques mois, je pensais alors que tes facultés olfactives prendraient le relais, ce qui fut le cas, mais c'est si dur de voir un ami vieillir…
Le fait est que nous aurions du t'acheter un copain (ou une copine) pour t'aider à vieillir, mais tu tenais tellement de place dans notre vie.
Et puis je t'ai ramené à la maison pour t'enterrer.
Comment t'expliquer notre déchirement ? Ta maîtresse et moi à genoux devant toi. Nous t'avons parlé, comme d'habitude en caressant ton beau visage si serein ( RUFUS avait le visage d'un chien qui avait souffert ses derniers instants) ton long museau, ton poil si doux.
Tu étais encore tout chaud, nous attendîmes que ton corps se raidisse pour t'envelopper dans un drap propre.
C'était finit.
J'ai creusé ta tombe avec dans la tête un mélange de hargne et d'amertume contre le destin, mais nous sommes impuissants contre la mort n'est ce pas ? .
Une fois pourtant nous t'arrachèrent à ses griffes, ta maîtresse s'était acharnée (comme toutes les mamans) à te sauver, et elle avait réussit ! Les vétérinaires étaient abasourdis devant ta résurrection. Tu avais reconstruit ton foie et la vie avait gagné.
Voilà, je suis la aujourd’hui à ne plus oser aller dans le jardin car la vue de ta tombe m'est insupportable.
Pourtant il faut que deuil se fasse, oublier ta présence dans chaque recoin de la maison que tu hante encore, oublier que quand nous plongerons dans la piscine tu n'aboieras plus pour profiter de nos jeux d'été.
J’espère que nous avons été de bons maîtres pour toi, j'espère que tu me pardonneras, que si tu nous regarde d'où tu es, tu vois que nous souffrons beaucoup.
Rien ni personne ne te remplacera, c'est une certitude.
Et cette petite chienne que je porte dans mes bras, doit faire sa place elle aussi, pour qu'un jour nous parlions de toi avec tendresse, mon Zouzou, sans être étouffés à chaque fois par des larmes de chagrin.
JC ARNOUX
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7 commentaires
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De : Monvoyou
02/01/2015 à 17:49:41
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De : Monvoyou
02/01/2015 à 17:49:37
Je partage votre douleur
De : ceddraa
16/11/2014 à 18:43:37
Je partage votre douleur
De : mariecath
01/11/2014 à 19:53:05
Dans nos coeurs pour toujours
De : Nathalie54
01/02/2014 à 20:39:54