En mémoire de Méghane

Après 32 années de vie commune à vous deux où nous connaissions un amour inconditionnel, j'ai dû prendre la décision de vous laisser vous envoler vers le paradis des chiens, afin que vous puissiez gambader et ne plus souffrir de votre corps vieillissant, Vous vouliez encore tellement de choses avec votre petite tête toujours vive, mais votre corps ne suivait plus, je suis en manque de vous mes belles, je vous pleure, Vous serez toujours en moi, dans chacun de mes pas, vous m'accompagnerez, ce chagrin immense, il est aussi fort que l'amour que vous m'avez donné et que j’ai porté, alors courez, courez, mais n’oubliez pas que vous êtes en moi à jamais. Et je ne peux m'empêcher de relire les hommages que je vous ai laissés les mois précédents. Et en regardant vos photos, je ressens toujours la même chose : cette complicité qui nous liait vous et moi... Et les questions que je me pose toujours sur ta fin de vie... Plus les mois passent et plus je réalise que tu avais vraiment changé ; amaigri, affaibli, le regard moins alerte, je ne cesse de me demander si j'ai fait ce qu'il fallait et ça me RONGE...J'espère t'avoir apporté ce que tu espérais de la vie jusque dans ces derniers instants, J'ai beau être entourée, personne ne m'apporte ce que tu m'apportais. C'est un vide grandissant qui me blesse de plus en plus. C'est dur. Je ne peux m'empêcher d'espérer pouvoir te serrer à nouveau dans mes bras, alors que je sais pertinemment que c'est impossible. Mais c'est la seule pensée qui m'empêche de me laisser aller à cette mélancolie. J'ai l'impression d'avoir appuyé sur "pause" en attendant que tu reviennes.. Et je n'arrive pas à changer d'attitude. Ta simple présence me suffisait mais maintenant……………….. J’espère que maintenant sur le pont de l'arc-en-ciel, là où la maladie et la vieillesse n'existent pas, là où tout n'est que paix et beauté tu es heureuse avec ta mère et tous tes congénères.