En mémoire de GALAXIE

Mon petit bébé d'amour, ma princesse, ma fille... comment pourrais-je vivre sans toi, quand tout ce qui m'entoure me parait terne et sans joie... Ton pauvre petit cœur a fini par s'arrêter samedi en fin de journée... Tu as tant lutté ma pupuce, c'était l'heure de ta soupe, celle que toujours tu attendais. La veille de ta mort, tu avais fait une nouvelle syncope, pourtant ces horribles crises semblaient s'être atténuées depuis l'arrivée du petit Hiro à la maison... Mon mari m'a avoué par la suite, que vendredi déjà, tu ne luttais plus pour respirer... Ce jour là pourtant, grâce à lui, et à ton courage, tu as su retrouver l'énergie de survivre encore un peu... Tu t'es relevée et tu as, comme toujours, assiégé la cuisine, pour réclamer à force de gesticulations, de piétinements et de souffles rauques, tout ce que tu pouvais! Tes crises une fois surmontées, n'étaient plus qu'un lointain souvenir, une sorte de cauchemar, que tous nous tentions d'oublier... Depuis plus de trois mois, je dormais sur le canapé chez mes parents, pour t'éviter d'avoir à respirer l'air vicié de notre appartement, (par les travaux que nous réalisions). Pour t'éviter aussi de te sentir impotente, car tu ne pouvais plus monter seule nos escaliers... Tu le sais ma fille, nous avons tout tenté... visites chez de nombreux vétos, oxygénothérapie à domicile, médicaments à vie... Toi qui étais avare de léchouilles, tu me donnais deux petits coups de langue sur les doigts avant de t'endormir, pour me remercier, j'en suis certaine, d'être restée près de toi... Samedi en fin de journée, lorsque les prémices de l'ultime syncope sont apparus, je t'ai laissé seule avec ton maître, car je ne t'aidais pas par mon angoisse... Le pire pour moi, est de n'avoir pas senti que tu allais partir, que sûrement tu m'appelais... Lorsqu'à mots couverts mon mari m'a fait comprendre que tu ne rechaperais pas à cette dernière crise, qu'après tant de luttes tu allais t'en aller, je me suis précipitée vers toi, mais il était déjà trop tard... tu t'es soulevée dans un dernier sursaut, happant l'oxygène qui ne venait plus, puis tu t'es effondrée... c'était fini... Je suis inconsolable depuis ton départ qui me fait tant de mal, même si je sais à quel point tu as été heureuse avec nous. Pardonne-moi mon petit bébé d'amour!!! Pardonne-moi car moi seule je ne le peux pas... Je t'aime et je t'aimerai pour toujours, et je te jure, que rien ne me sera impossible pour te retrouver un jour dans un monde ailleurs, là ou le ciel bleu et le soleil ne seront plus une angoisse pour nous. Nous nous promènerons, volerons et nagerons ensemble, avec tous nos compagnons partis il y a longtemps, ou qui plus tard te rejoindront... La vie continuera ma princesse, mais tu peux me croire sur parole, plus jamais le soleil n'aura l'éclat que je percevais lorsque tes mirettes le réfléchissait! Je retournerai dans les champs et les bois que tu affectionnais tant, mais ce sera toujours en te guettant...Dors mon ange, dors, maman n'est pas si loin de toi, dors mon bébé, dors, et viens dans mes rêves me consoler...

ta maman