En mémoire de Fauvie

"Votre petite chienne ne va pas bien du tout" Cette phrase fatidique, terrible est celle qui nous a plongée dans une nuit horriblement douloureuse. Dans la nuit du samedi 09 décembre au dimanche 10 décembre 2023, Fauvie, ma Fauvie chérie, ma petite fille qui m'accompagne partout dès que c'est possible (ces trajets en train ou en voiture pour aller voir Mamie me sont devenus tellement difficile sans toi), ma petite fille chérie qui est dans tous les lieux, toutes les balades, ma petite fille adorable que je soigne depuis un mois pour une soi-disant hépatite doublée d'une pancréatite, a dû être endormie pour toujours car son cancer du foie était trop avancé et lui faisait tellement mal.Tu me manques tellement ma petite chérie, ma Poupette à moi, tous les objets qui m'entourent maintenant n'arrivent pas à combler ce gouffre que ton départ m'a laissé. Ça n'était pas ta volonté non plus, j'en suis sure, de partir maintenant, de partir comme ça. Ta joie de vivre, tu as essayé de la garder jusqu'au bout - quelques heures encore avant tes souffrances pleurées, tu faisais pipi en battant de la queue ! Ça, c'était tout toi : heureuse tout le temps. J'ai tellement de choses à te dire ma Poupette et, en même temps, cela tourne tellement autour des quelques mêmes mots : je t'aime, tu me manques, je souffre de ton départ. Cette phrase fatidique par laquelle la vétérinaire a commencé nous a terrassé, Will et moi. Nous venions de nous dire, en attendant qu'elle te ramène à nous, que, "de toute façon, on te ramènera à la maison". Après plusieurs heures dans cette salle de cette clinique vétérinaire, après plusieurs heures pendant lesquelles ni Will, ni moi, à tes côtés, ni Flav ni "le papa" présents en visio, n'arrivons à te laisser partir, à donner cette autorisation. L'équipe vétérinaire a été très patiente car elle nous a laissé le temps, notre temps pour te dire au-revoir. Au petit matin du dimanche, je t'ai prise dans mes bras et t'ai porté à la façon d'un enfant dans les bras de sa maman - ce que j'étais pour toi et ce que tu étais pour moi. La vétérinaire a demandé si elle pouvait injecter le produit anesthésique, puis la dose fatale, la dose létale. Tu es morte dans mes bras ma Poupette, ma petite fille chérie, alors que je te disais en boucle "je t'aime"; tu es morte dans mes bras ma Poupette chérie alors que ton Will t'embrassait sans s'arrêter ; tu es morte dans mes bras ma petite fille chérie, mon bébé d'amour pour toujours, alors que Flav était loin physiquement mais avec nous en visio dans cette clinique froide, enfin, tu es morte dans mes bras mon amour, alors que "le papa" n'avait pas pu t'accompagner tellement la douleur l'avait envahie. Ma Fauvinette chérie, je t'aime pour toujours et à jamais, je t'aime pour la vie entière et au-delà, je t'aime ma Fauvie chérie, c'est comme ça, un point c'est tout -tu te souviens ?- et j'espère que tu as retrouvé tous nos 4 pattes qui t'ont précédés dans ce dernier voyage. A ce jour où je te rejoindrai toi, Sony, Lali, Moyette, Heden, Mirka et nos lapins Pipou, Pucy, Doudinette et Galop Je vous aime, je pense toujours à vous ! Quelques chansons pour toi : Chaque jour de plus de Michel Fugain, Le passage de Francis Lalanne et On se retrouvera du même Francis Lalanne

Isa ta "maman"