En mémoire de Junon du Bosquet

Ma juju, je t'ai sauvé de la boucherie alors que tu n'avais pas 3 ans ! Tu étais déstinée au trot attelé mais tu as galopé naturellement... Il a suffit d'un regard dans un pré pour que nous ayons le coup de foudre... J'ai fais le chèque le soir même et 2 jours plus tard tu integrais tes nouvelles écuries. Tu as grandis tranquillement entre ton pré la journée et un box douillet la nuit. Il ne se passait pas une journée sans que je passe mes heures à tes côtés ! Ton débourrage... des broutilles, tu as tout assimilé de suite... Ensuite est venu le temps des concours, jamais de refus, très peu de barres... Du haut de ton 1m70 tu adorais accepter ma petite Ludivine quin'était qu'une choupinette de 4 ans et qui te faisait faire ce qu'elle voulait rien qu'à la voix !! Alors qu'un soit-disant 'super cavalier' n'arrivait pas à te faire partir au galop... Je ne te montait qu'en licol tellement tu ne réagissait qu'à la voix ! Ensuite grand bonheur, j'ai su que j'attendais un petit bébé, tu allais avoir 10ans... Ma décision était prise, le temps de mon congés maternité je comptatis à toi aussi t'offrir les joies d'un poulinage. Je suis partit heureuse en vacances en Bretagne le 05 juillet 2007... et le lendemain, ce famaux pire jour de ma vie mon ami qui s'occupait de toi m'a passer ce coup de fil... tu venais betement de te fracturer le boulet de ton anterieur droit : une fracture de fatigue comme a dit le véto ( très courant chez les grand sportifs) malgré le fait que nous ne faisions que des ballades depuis 2 ans !!! Je suis dabord tombée dans les vappes tellement le choc a été puissant, ensuite j'ai supplié ton véterinaire de tout faire pour te sauver malgré l'argent que ça repprésenterait mais il m'a clairement dit que tu souffrais horriblement, que tu devrais rester 1 an enfermé dans un box avec l'anterieur treuillé et que tout pouvait recasser à nouveau... Alors je l'ai prise cette atroce décision... il devait t'endormir. Tu es partit paisiblement ta tête posée sur ma maman... Ce qui est horrible à vivre c'est que je n'ai pas pu te dire adieu ma belle Juju... J'ai été hospitalisé dans la foulée car le choc étatit tel que je perdais mon fils... Mais je me suis battu... Je suis passé reprendre tes affaires 1 an après... Depuis je ne suis pas remontée, je fais des cauchemars ou je me reveille en pleurs chaque semaine... Cela fait 6 ans mais le chagrin est toujours immense, je ne peux pas parler de toi sans pleurer... Mon chéri me dit que ça ne passera pas mais que un jour ça s'attenura. Notre complicité était plus forte que tout !!! Je t'aime ma Junon et je donnerais des années de ma vie si je pouvais ne serais-ce que te serrer fort une dernière fois...

Ingrid