En mémoire de Lali

Oh, Ma Lalinette, tu me manques tellement ! C'est affreux de faire comme si j'allais mieux. Mais ça ne se fait pas de pleurer son animal et encore moins de le faire aussi longtemps. Enfin, il parait. Je me rappelle ta rencontre, là-bas à Lille, à la clinique où tu avais dû subir une énième opération pour réparer ton fémur brisé par les trafiquants espagnols, ton courage et ta joie de vivre ! Tu courais partout dans cette clinique, tu te sentais libre, bien, aimée. Oh, ma Lili chérie, tu me manques, je t'aime tellement, tu m'as apporté tellement de joies. Sony a été déboussolé quand tu es partie et je trouve qu'il a changé, il est plus proche de moi ! Comme s'il comprenait aussi ma douleur et, qu'ensemble, on arriverait mieux à supporter ton départ. Ma louloute, ma "chapie-chapo" , je t'aime et tu me manques affreusement. J'ai peur de ne pas t'avoir apporté toute l'assurance que tu semblais me demander ce fameux dernier jour où nous avons été ensemble. Ton regard sur la table du véto me cherchant et cet instant où je t'ai dit "je suis là ma chérie, t'inquiète pas !". J'espère que tu as été rassurée ! Tu me manques, tu n'es pas restée assez longtemps chez nous pour te reposer de cette 1ère vie que tu avais eu en Espagne où les repas et l'amour manquaient mais où les coups pleuvaient. J'espère tellement être arrivé à te faire oublier ton affreux passé, moi et tout le monde ici, les enfants et Eric. J'espère que tu as retrouvé là-haut ma Mirka, mon Heden, ma Moyette, notre Pipou et notre Doudine et j'espère que vous êtes tous maintenant débarrassés de toutes vos douleurs.

Isabelle