En mémoire de Lili

Lili est arrivé dans ma vie l'année de ses 3 ans. Son maître précédent voyageant souvent la trouvant encombrante. Lorsqu'il m'a proposé de la prendre ce fut un des plus beaux jours de ma vie. Je la lui garder de temps en temps et n'attendait que ça, quelle soit à moi un jour. Mon rêve se réalisait. Nous avions accroché dès le premier regard. Ce n'était pas un simple chien, elle était doué d'une grande intelligence, il ne lui manquait que la parole. N'ayant pas pu avoir d'enfant je l'ai élevé et toujours considéré comme mon bébé. Encore et toujours elle restera mon bébé. Ma Lili d'amour, mon bébé d'amour comme je la surnommais à tout va. Elle était très câline, très affectueuse et très joueuse. Elle possédait en elle toutes les qualités que j'aurai tant rêver trouver chez certains êtres humains. J'ai failli la perdre plusieurs fois. J'ai du la faire opérer 2 fois pour tumeurs cancéreuses mamaires, 1 fois pour fracture du bassin (on lui a posé une plaque) et j'ai du l'amener d'urgence une fois au vétérinaire car elle a été en contact avec les chenilles processionnaires, sa langue commençait à nécroser. J'ai pu ainsi l'avoir auprès de moi jusqu'à ses 16 ans. Son état a commencé à se dégrader après ses 15 ans. Elle n'entendait plus et y voyait mal. Par la suite son cerveau étant mal oxygéné à cause de l'âge elle était parfois perdu et avait des angoisses. Elle se mettait donc parfois à crier la nuit. Je la prenait à côté de mon lit pour la rassurer. Puis j'ai trouver LA solution. J'ai acheté un parc pour animaux. La nuit je la mettait dedans avec ses 2 autres compagnons Axa et Poucy (des yorkshires également). Du coup elle ne se perdait plus la nuit et ses angoisses se sont atténuées. Mais comme elle était perdu elle n'avait plus la notion de propreté et faisait ses besoins là où elle se trouvait, c'est à dire n'importe où. La aussi j'ai trouver LA solution, je lui mettait des couches pour bébés, un body pour que la couche ne glisse pas et le tour est joué. C'est sûr c'était du travail chaques jours de changer plusieurs fois la couche et de nettoyer avec les lingettes, mais c'était mon bébé, quoi de plus naturel. Comme je l'avais habitué petite aux vêtements ça ne la déranger pas du tout. Quand je finissait de la changer elle partait en sautillant partout toute heureuse d'avoir sa couche propre. Je n'hésitais pas à me lever la nuit pour lui changer sa couche et la couvrir car elle était frileuse et aimer être couverte. Mais son état a encore empiré, elle avait de plus en plus de difficultés pour rester debout ou même parfois assise. Elle avait souvent du mal à se lever ou s'accroupir pour faire ses besoins, et du mal à ingurgiter la nourriture. Pour la nourriture j'avais trouver LA solution aussi, je m'asseyais parterre, Lili sur mes genoux, j'inclinais sa gamelle de pâtée et poussait la nourriture vers sa bouche avec une cuillère pour bébé afin de l'aider a l'attrapé sans se cogner les dents qui lui restées. Cela me prenait 1h tous les jours, mais qu'importe c'était mon bébé après tout. Nous avons partager des joies et des malheurs ensemble, nous avons tout partagé. Comme une mère et son enfant. Quant je sortais et que je revenais, même si je m'absentais 10 mns, lorsque je revenais à la maison elle me faisait une fête incroyable. Bref nous étions inséparables, indosociable. C'était MA Lili, MON bébé. Je l'ai soigné et porté jusqu'au bout, jusqu'au maximum possible. Jusqu'à ce qu'elle commence à souffrir et que je n'ai pas d'autre choix. Je lui donnais un traitement pour tous les soucis que l'âge apportait. Mais le dernier rendez-vous au vétérinaire, celui-ci m'a dit ce que je redoutais depuis quelques temps déjà, qu'il n'y avait plus rien a faire que j'étais aller au-delà de tout ce que je pouvais faire et que prolonger sa vie serait la mener vers la souffrance. Je suis restée a ses côtés jusqu'à son dernier souffle et même après. Mais j'étais frustré de ne pas pouvoir lui parler puisqu'elle n'entendais plus. Comme je sentais ce jour là arriver à grand pas, la nuit je rester de longs moments avec elle, je la prenais dans mes bras, je la berçais, je lui parlais même si elle ne m'entendais pas, je la fixais dans les yeux pour quelle comprenne ce que je lui disait à travers mon regard et je lui expliquait le bonheur qu'elle m'avait apporter, le chien extraordinaire qu'elle a été pour moi et combien je ne l'oublierai JAMAIS. Cela fait 2 mois qu'elle n'est plus là, ma douleur est intacte. J'ai du mal a assumer le fait de l'avoir fait euthanasier, même si c'était pour son bien. J'en ai fait la déesse de mes animaux. Tous les soirs je veille a ce que mes autres animaux lui rendent hommage. C'était la déesse de l'amour des animaux. Ma Lili d'amour que j'aime à la folie

Sandrine