En mémoire de JUNO

Juno mon gamin, mon fidèle compagnon, tu laisses un grand vide derrière toi, comment t'oublierais-je ? Tu rythmais ma vie en somme, les sorties, les promenades, les voyages, avec tes yeux mouillant tu savais te faire comprendre, avec tes yeux remplis de tendresse et d'amour pour moi, tu étais un guide, une force, une présence, tu étais ma joie. Poème arrangé d'après un texte de W.H. Auden Arrêter les pendules, couper les téléphones, stopper les gens et les bêtes de somme, faire taire les pianos et les roulements de tambours. Que les avions qui hurlent au dehors dessinent ces trois mots : Il est mort. Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices, ganter de noir les mains des agents de police. Juno était mon nord, mon sud, mon est, mon ouest, ma semaine de travail, mon dimanche de sieste, mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson, mes tracas, ma peine, ma présence, mon rythme, je croyais que son amour jamais finirait, j'avais tort. Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye, démonter la lune et le soleil, vider la mer, il était amour, tolérance, patience, sagesse, que ses cendres soient semées dans la forêt de mon enfance, il était l'une de mes forces, repose en paix mon Juno, mon fidèle compagnon de route. Merci Juno

Pascal