En mémoire de Doxy

Voilà une année que tu es partie... Tu étais notre repère, notre refuge, notre équilibre... Ton absence laisse un vide sidéral, un gouffre abyssal... La douleur est si vive... Tu étais si douce, si gentille et pourtant si têtue... Mais poser le regard sur toi suffisait à nous remettre le sourire, à nous apaiser... On ne se lassait jamais de te regarder dormir, si sereine, à l’abri dans ton canapé, et nous étions alors heureux de veiller sur toi... Tu étais belle comme un cœur, tu avais attendri tout le quartier, tout le monde souriait en te voyant... Petite, nous étions tombés amoureux de ta petite bouille espiègle. Tu n’en faisais qu’à ta tête, refusant de rentrer lorsque nous te sortions dans le parc, et tournoyant autour de nous en aboyant pour nous narguer... Et puis tu as grandi devenant une magnifique jeune fille, avec tes grossesses nerveuses qui me rendait fou, allant même te retrouver planquée dans le sèche-linge où tu avais fait ton nid... Je me souviendrai toute ma vie de nos parties de cache-cache dans l’appartement, les lancés de cailloux au parc, qui te rendait folle, nos balades à vélo dans ta charrette, tes baignades au bord de l’eau et de tes peluches que tu prenais plaisir à mettre en pièce... Nous t’emmenions partout, Lucien insistait et mois toujours inquiet de savoir si tu serais bien, dans ton confort, et sans danger... Rien de devait arriver à notre petit cœur ! Nous avons passé des vacances merveilleuses, des instants magiques, privilégiés. Et nos instants bisous-câlins, de gratouilles dans les oreilles, et ton petit ventre que tu nous tendais pour des caresses interminables... Te dire bonjour tous les matins était un vrai bonheur, tu nous donnais le sourire pour la journée. Et quand la journée était difficile, tu étais un vrai refuge, une lumière... Et le temps est passé... les cailloux ne te disaient plus rien, ton petit parc préféré non plus, une petite balade autour de la maison et une bonne sieste te suffisait... Nous t’avons accompagné dans tes vieux jours... Jusqu’au jour... Tu nous as rendu tellement heureux, comblés de bonheur ! Jamais, ô grand jamais nous ne t’oublierons ! Nous penserons à toi jusqu’à notre dernier souffle ! En espérant que tu viennes nous chercher le moment venu, pour des gratouilles éternelles ! Tu nous manques tellement ! Nous t’aimons si fort ! Tu as tellement comblé nos vies... Tu resteras gravée dans nos cœurs... Nous avons perdu un membre de la famille... L’air est lourd de ton absence... Nous t’aimons si fort... À notre Didi d’Amour... Partout... Partout... C’est fou Je te sens près de moi Partout... Partout... Dans tout... Dans les méandres d’un long sommeil... (MF)

Tes Papas...