En mémoire de ROXAN

A ROXAN notre amour, (alias pioupiou - belle gueule- petit cul - gueule d’amour- titi- doudou -père léchouilles – gamin - bébé – St Bernard miniature) - 10 ans 10 mois – Ce n’est pas toi qui t’es adapté à nous, mais nous à toi, et du jour où tu es arrivé dans ta maison, nous ne faisions plus jamais rien sans ta présence à nos côtés (vacances, restos etc ...) Nous évitions tous les lieux où les animaux n’étaient pas admis. Tes yeux de « merlan frit (énamouré) » me faisaient craquer et fondre à chaque regard échangé, de par ton intelligence tu as vite compris. Ta patte dans ma main pour toi c’était inné, pas besoin d’apprentissage, de même quand je te quémandais un bisou, je l’obtenais aussitôt, tu étais si content de me le donner. De santé très fragile, tu te laissais soigner sans jamais une once de rébellion. Tes folles parties de courses-poursuite avec ton copain Mistral m’amusaient beaucoup, et toi dès qu’il se cachait sous un lit tu gémissais ou aboyais car tu ne pouvais pas y aller. Tu ne rentrais jamais à l’intérieur sans essuyer tes pattes sur le paillasson, pour toi c’était devenu un jeu, cela me faisait sourire car tu ne différenciais pas un paillasson d'un tapis. Tous les soirs dans le lit, les quatre pattes en l’air tu attendais tes papouilles, tu les appréciais tellement et quel plaisir j’avais à te les faire, sans compter tes directives (coup de patte) pour me signifier l’endroit désiré. J’aimais tes ronflements, là je te savais complètement confiant, détendu et relâché. Merci pour ta bonne humeur et cette joie de vivre constante et inégalée qui émanaient de toi, merci pour ta gentillesse, tes câlins, tes léchouilles, merci pour ce regard si expressif et attendrissant qui ne reflétait que bonté, douceur, sensibilité, amour, auquel il ne manquait que la parole, merci pour ce magnifique et intense partage de presque 11 ans de vie commune qui malheureusement se sont écoulés beaucoup trop vite. Tu étais notre rayon de soleil qui savait si bien réchauffer notre cœur. Un grand merci pour ces moments intenses de bonheur, de complicité, d’amour et de joie partagés. Ton enthousiasme, ton tempérament enjoué, ta volonté de mordre la vie à pleines dents étaient tellement communicative et démonstrative qu’en permanence tu mettais du baume et de la chaleur dans nos cœurs. Cet amour inconditionnel et réceptif que tu dégageais et répandais comme une aura autour de toi, ne laissait personne indifférent, naturellement tu savais te faire aimer, apprécier et adorer de tous. Ma boule de poils au grand cœur, tu étais ma raison de vivre, ma bouffée d’oxygène, mon réconfort, mon confident, mon ami, mon amour. Durant 8 mois, avec courage et bravoure tu as lutté contre cette saloperie de maladie cardiaque, nous vivions à ton rythme, le week-end du 24 au 25 Août tu as arrêté de t’alimenter, toi qui étais si gourmand et pour qui manger était toujours jour de fête. Nous avons compris que ta fatigue devenait trop pénible à supporter, que tu ne pouvais plus lutter et que nous te perdions, car tu ne pouvais pas vivre sans prendre ton lourd traitement. Le lundi 26 Août (il pleuvait et tu n’aimais pas la pluie), le vétérinaire nous a simplement dit : pépère il est fatigué, tout est allé très vite, trop vite, à 17H15 ton petit cœur malade s’est arrêté ainsi que ta souffrance, un ange s’est envolé rejoindre la lumière des étoiles après nous avoir fait entendre pour la dernière fois son ronflement, nous disait-il au revoir ? Ton ami mimi t’attendait sur le pont de l’arc en ciel, je suis certaine qu’il veille sur toi, il était si protecteur et si gentil avec toi, j’espère que vous avez fêté dignement vos retrouvailles et avez repris joyeusement vos amusements. Voilà, en cinq minutes nos chemins se sont séparés après des années d’un magnifique parcours et réciproque partage, c’est la première fois que tu m’as fais pleurer, une partie de moi s’en est allée avec toi je t’aimais tellement, de l’au-delà mon petit rayon de soleil continue à me réchauffer le cœur, il en a tant besoin. J’espère avoir été à la hauteur de tout l’amour que tu m’as donné. Je pensais qu’avec le temps mon chagrin s’atténuerait, mais il n’en est rien, j’ai décuplé tant de tendresse et d’amour envers toi, j’ai l’impression que cette blessure ne ce cicatrisera jamais, ton absence m’est intolérable et insupportable, tous les endroits de la maison me rappelle ta présence. A ce jour, ta corbeille de jouets, ton poste de guet, ton couchage au pied de mon lit, le dernier drap sur lequel tu dormais sont toujours à leur place, je n’arrive pas à les enlever.Tes laisses sont toujours dans les voitures et des balles neuves qui malheureusement ne serviront plus dans le buffet. En ta compagnie je me projetais beaucoup plus loin dans le temps, hélas ce ne fût pas le cas. A tes côtés j’ai mis tes jouets préférés , ta balle que je raccommodais sans arrêt, ce qui te faisait pester, ta chiffe qui ne ressemblait à rien mais que tu retrouvais toujours, tes restes d’os mâchouillés, tes colliers dont celui sensé atténuer tes douleurs articulaires et des fleurs pour vous 4 (car à côté de toi, non seulement il y ton copain Mimi, mais également un petit peu de Bunny (lapin) et Kismy (chat) que tu n’as jamais connus).. Mes amours maintenant que vous brillez au milieu du firmament, lorsque votre petit nuage survolera votre chez vous, faites nous signe. C’est très très dur et tellement éprouvant de perdre ses compagnons tant aimés, mais comme dit le poète : Ne pleurez pas de m’avoir perdu, réjouissez vous de m’avoir connu, vous êtes rentrés dans la postérité pour l’éternité. Vous nous manquez, soyez heureux dans votre paradis blanc vous le méritez tant. Le jour où je vous rejoindrai, nous organiserons une grande fête, en attendant reposez en paix, que votre repos soit aussi doux que vos cœurs furent bons et généreux. Ce n’est qu’un au revoir, recevez des milliards de tonnes de bisous. Pour toujours avec nous.

CHANTAL