En mémoire de Mao

Mao était le petit chaton câlin par excellence. Des bisous de nez, des ronronnements à n'en plus finir, le câlin du matin quand Monsieur avait finit sa sieste, des léchouilles sur le nez et la main, je ne peux pas dire qu'il ne m'ait pas montré de tendresse. C'était l'incarnation du bisounours. On a très vite crée un lien, peut-être parce qu'on se respecter mutuellement sur nos modes de vie, ou tout simplement parce que je ne me positionnais pas en tant que "maître" mais en tant qu'ami. Il nous a ramené beaucoup de joie et de bonne humeur à la maison, tellement qu'il a été le premier chat que ma mère ait aimé ( ayant une peur et une crainte des chats depuis petite). Quand le véto m'a appelé pour me dire qu'on t'avait renversé, j'ai eu du mal à réaliser. On venait de m'arracher un ami, un petit frère, voir même un fils (le côté maternelle nous fait ressentir de drôle de choses des fois). Le plus dur a été de faire la transition entre l'image du petit Minou plein de vie à l'image de son petit corps inerte. Le mal de réaliser que oui c'est bien sa manchette qui dépasse de sous le drap, et que oui, c'est bel et bien ton chat qui est sur cette table. Je t'aime mon amour de chat, tu es parti trop tôt et trop vite, je souffre de ne pas avoir pu t'accompagner, ou même d'avoir pu te dire au revoir. A jamais dans mon coeur <3

Charlotte Hironimus