
Yuki
2014 - 2019
Mâle
Né(e) le : 01 avril 2014
Disparu(e) le : 30 janvier 2019
De : TOULOUSE
Maître·sse : MrsMeowrris
Signe particulier :
Chat-chien
Friandise préférée :
Les irrésistibles de Whiskas au poulet
Jouet préféré :
Araignée Zooplus à l'herbe à chat
Meilleurs amis :
Sven, Akali, Ariel et Polochon
En mémoire de Yuki
12 8 10
Tu es entré dans nos vies le 25/05/2014, tu étais très attendu. Très vite tu t’es attaché, nous nous sommes attachés et nous t’avons aimé malgré tes bêtises. Tu sautais dans les toilettes pour montrer que tu étais là, pour attirer l’attention, pour qu’on s’occupe de toi, chose que l’on faisait toujours avec plaisir. Tu étais bien plus qu’un animal de compagnie, tu étais notre enfant, un membre à part entière de notre famille. Quand tu voulais des câlins, tu miaulais, te caressais à nos jambes et lorsqu’on se baissait, tu tendais tes pattes avants comme un enfant demandant les bras de ses parents. Tu adorais te coucher derrière l’écran de mon ordinateur et me regarder pendant des heures. Tu étais même doué en informatique: tu as su trouver comment allumer le rétroéclairage de mon clavier, tu as su ouvrir des choses que je n'aurai jamais trouvé, tu as su gagné une partie de League Of Legend avec un ulti bien placé. Tu adorais boire dans nos verres. Tu adorais les sticks au poulet et la pâté, mais tu détestais tout ce qui était au poisson, même les crevettes. Tu aimais les crêpes et les madeleines au point de les piquer dans les placards. Tu aimais par dessus tout tirer sur mon pull pour te coucher entre lui et moi, tu adorais venir sur mes genoux quand j’étais aux toilettes et si j’avais le malheur de ne pas te laisser rentrer avec moi, tu miaulais et tirais sur la porte. Tu ne supportais pas d’être dans une autre pièce que celle où on était, tu passais au moins une heure par jour à quémander notre attention, à nous monter sur les genoux. Tu venais te coucher sur moi, me cachant la grande majorité de l’écran quand je regardais une série. Tu répondais à ton nom comme personne. Tu adorais te mettre sur mes genoux ou dans mon dos quand j'étais assise. Tu me faisais tous les jours des bisous sur le nez et tu nous mordillais quand on grattait où il fallait. Tu savais aller chercher Doudou et nous le ramener. Quand j’étais dans la salle de bain, tu ouvrais la porte pour venir te coucher dans l’évier, attendre que je sorte de la douche pour finalement me regarder de tes grands yeux bleus remplis d’amour, me suppliant du regard de t’allumer le robinet. Quand j’étais triste ou enrhumée, tu m’apportais un paquet de mouchoirs. Quand on te touchait tu roulais. Tu adorais les cartons, surtout s'ils étaient trop petits. Tu n'avais rien contre la voiture, tu partais en vacances avec nous et tu restais 7 heures sans te plaindre dans ta caisse de transport, tant que la porte de la caisse était ouverte et que tu pouvais me voir. Et même si tu nous réveillais en pleine nuit parce que tu t’ennuyais et que tu voulais jouer, on t’aimait plus que tout. Tu venais te coucher contre moi quand j’avais froid. Tu tétais mon doigt quand tu t’endormais dans mes bras. La famille s’est agrandie, mais tu restais notre premier, notre favori, celui dont on était les plus proches, le moins sauvage, le plus câlin…
Je me préparais depuis des années à rentrer et te retrouver inerte dans le salon et à chaque fois j’en faisais des crises d’angoisse… J'aurai voulu que tu sois immortel. J’étais pas prête, pas prête à te laisser partir comme ça… J’ai cette dernière image de toi, souffrant, les pattes arrières paralysées… Je savais que c’était déjà mauvais signe, mais je voulais garder espoir car je savais que ta perte serait trop douloureuse. J’ai croisé les doigts, j’ai espéré… Mais en me levant, j’avais ce mauvais pressentiment, cette peur et cette douleur naissante. J’avais cette boule de larmes qui ne demandait qu’à exploser… J’ai voulu espérer… me dire que tu t’étais battu, que j’allais te retrouver… Que comme d’habitude en rentrant, tu serais là, à m’accueillir derrière la porte, que j’allais pouvoir te prendre dans mes bras, te serrer, te sentir, te laisser grimper sur mes épaules et faire comme si tout était normal, mais au lieu de ça… J’ai appris que tu t’étais éteint pendant la nuit… Un arrêt cardiaque… Sous morphine… Tu n’as pas souffert. J’aurai aimé être forte, me dire que c’était le principal… Mais par pur égoïsme, j’ai laissé mes larmes couler… Je voulais que tu reviennes, que tu sois là… Tu n’étais pas qu’un chat… Qu’un animal de compagnie… Tu étais bien plus que tout ça et la douleur de ta perte est à 45 sur une échelle de 10. Ça passera parait-il, mais je me sens tellement coupable de ne pas avoir été là pendant tes derniers instants. Tu étais seul dans cette cage aux urgences, j’aurai voulu te serrer contre moi, te dire que tu ne souffrirais plus, qu’on t’aimait et qu’on te t’oublierait jamais, que tu le saches jusqu’au dernier moment…
Je t’aimerai à jamais ♥
Aurélie


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30 commentaires
Dans nos coeurs pour toujours
De : Tipulko
30/06/2024 à 12:04:47
Repose en paix
De : Tipulko
30/06/2024 à 12:04:45
Dans nos coeurs pour toujours
De : Tipulko
31/05/2024 à 11:41:17
De : VERNETPAUTET
13/08/2019 à 23:27:52
Aurélie, je prends tardivement connaissance du magnifique hommage que vous avez rendu à Yuki. Il était manifestement très intelligent et je comprends le vide immense qu'il a laissé dans votre vie. Je subis une expérience analogue avec le départ de Grocha début mai. Justement actuellement, je tente de reconstituer par écrit sa vie.
Il est resté avec nous 14 ans. C'est anormal que Yuki ne soit resté que 5 ans avec vous. Je ne sais qui m'avait mis dans la tête que certains chats finissaient leur vie paralysés du train arrière. Et je redoutais cela en estimant son âge à l'échelle qu'on nous donne. Que Yuki ait pris ça si tôt m'interpelle et je serais heureux que, si vous en avez le temps, vous puissiez expliciter ce qui a pu l'amener si jeune à une telle extrémité.
En tout cas, je vous transmets toute ma compassion et participe de tout coeur à votre douleur. A votre ton, celle-ci malheureusement sera longue, come la mienne je le crains. Mais n'est-ce pas une façon de prolonger la vie de nos chers animaux disparus?
Michel
Je partage votre douleur
De : puce62
10/07/2019 à 13:37:03