Marius
2011 - 2021
Mâle
Né(e) le : 01 janvier 2011
Disparu(e) le : 11 décembre 2021
De : ROMAINVILLE
Maître·sse : Clairequiaimetropleschats
Signe particulier :
Le plus doux des chats
Friandise préférée :
Jouet préféré :
un canard en peluche
En mémoire de Marius
15 10 11
Je caresse ta petite patte douce et ronde et je serre fort ton corps terriblement amaigri contre moi. Je frotte ma joue contre la tienne et je l’embrasse comme je l’ai si souvent fait. La vétérinaire vient de t’administrer la deuxième injection et l’on attend que ton cœur s’arrête de battre. Mes vingt dernières minutes avec toi, contre toi. Je viens de prendre la décision la plus douloureuse de ma vie : mettre fin à la tienne.
Quand je t’ai adopté il y a dix ans et demi, je ne savais pas que j’allais t’aimer aussi fort. Je n’imaginais pas à quel point nous deviendrions fusionnels. Tu m’as donné tellement d’amour. Comment avancer sans ton regard si doux ? J’avais été émue par ton histoire. Je t’ai rencontré dans une clinique vétérinaire d’où tu te remettais de diverses opérations. Tu avais été empoisonné puis jeté dans une poubelle, probablement maltraité avant cela. Un monsieur t’a trouvé et amené à la clinique où le vétérinaire qui aurait pu te piquer avait choisi d’essayer de te sauver. Tu étais déjà un battant. Je me souviens à quel point tu essayais d’attirer notre attention tout en te cachant car tu étais mort de trouille. J’ai mis du temps à t’apprivoiser. Tu n’osais pas sortir de sous le lit mais venais ronronner et te frotter contre moi dès que je venais à toi. Longtemps, tu as eu un mouvement de recul lorsque tu me voyais avec un objet imposant en mains.
Toi et moi ça a été une histoire d’amour extraordinaire faite de tellement de câlins. Le câlin au petit matin et au coucher quand tu venais t’écraser de tout ton poids, ronronnant et si réconfortant, contre mon visage. Ton câlin sur mes genoux dès que je m’installais sur le canapé. Tes fesses sur mon clavier quand je tentais de me mettre à travailler. Ta présence derrière la porte quand je rentrais le soir. Mon gros ventre que tu as couvé et les dodos dans le berceau. Les câlins au retour de la maternité sans jamais une once de jalousie. Ton aide le matin lorsque tu m’accompagnais dans la chambre des enfants pour les réveiller.
Je ressens cruellement le manque de toi. J’aimerais tant t’embrasser et te respirer.
J’ai aperçu la petite couverture blanche de Léni roulée en boule par terre ce matin. J’ai cru une fraction de seconde t’apercevoir. Tout dans l’appartement, ton domaine, m’évoque ton absence. Tu n’es plus dans le lit le matin. Dans la cuisine, tu ne réclames plus à manger, ton couffin est vide et tu ne m’as pas rejointe quand je me suis effondrée sur le canapé.
Je sais qu’un jour la douleur sera moins vive. Je sais que toi et moi nous avons vécu une magnifique histoire. Je sais que la maladie aurait pu t’emporter bien avant et que c’était difficile de te demander de combattre davantage.
Mais en attendant, il faut vivre sans toi… Il faut également porter le poids de cette terrible décision que j’ai dû prendre. Pardonne-moi mon ange.
Ta maman
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36 commentaires
L'amour est éternel
De : Tipulko
04/01/2023 à 14:31:34
Je partage votre douleur
De : Tipulko
04/01/2023 à 14:31:31
Repose en paix
De : Tipulko
04/01/2023 à 14:31:30
Je partage votre douleur
De : Valinette10
12/01/2022 à 10:46:05
L'amour est éternel
De : koki2020
28/12/2021 à 21:59:57