Mon doux Rouky,
J'étais très jeune quand tu es entré dans ma vie. Les dates ne sont plus très précises dans mon esprit, il me semble que c'était en janvier 1990, le 10 peut-être ? Tu étais un chat errant de l'hôpital où je travaille aujourd'hui. Ce matin là, il y avait une coupure d'électricité. Mon père était parti travailler et ma mère nous préparait, ma sœur, mon frère et moi, pour l'école. J'étais au collège à l'époque. Tout ce petit monde s'agitait à la lumière des bougies quand nous avons vu mon père rentrer. Juste après, j'ai entendu ma mère dire "qu'est-ce que c'est que ça?". Ça, c'était toi mon beau Rouky. Tu suivais les pas de mon père qui t'avait ramené à la maison. Aldo et Litchie furent tout aussi surpris et pas très contents, il faut bien le dire. Dès que je t'ai vu, j'ai su que tu deviendrais mon chat. Tu es resté à l'abri dans ma chambre le temps que tes deux nouveaux amis te cèdent un peu de leur terrain et le temps de te soigner. Petit à petit, nous nous sommes rapprochés pour ne plus se quitter. Tu aimais tout le monde, tu étais gentil avec tout le monde, je ne me souviens pas t'avoir vu "souffler" ou attaquer quoi ou qui que ce soit. Tu adorais qu'on te brosse dans la baignoire. Dès que la salle de bain était ouverte, tu filais t'asseoir dans la baignoire pour faire comprendre que tu voulais être brossé. Tu réclamais souvent mes bras. Et d'ailleurs, tu n'attendais pas que je te prenne, tu grimpais le long de ma jambe, agrippé à mon jean, jusque dans mes bras. Quand j'étais dans mon lit, je jouais avec toi en me cachant sous la couette. Toi, tu grattais la couette pour découvrir mon visage en poussant des petits miaulements. Que tu étais gentil, et touchant. Puis j'ai grandi et j'ai quitté le domicile familial pour habiter mon 1er logement seule. Je ne pouvais pas t'arracher à ta cellule familiale alors je t'ai laissé là-bas, mais je n'étais pas loin et je venais presque tous les jours. Un jour, je suis venue et j'ai compris qu'il se passait quelque chose. Tu t'étais isolé dans un coin de la cuisine et tu mourrais, du sang coulait de ta gueule. Je n'avais jamais vu aucun de nos compagnons partir. C'est toi le premier que j'ai vu mourir, toi mon chat. Nous n'avons pas su ce qui a causé ta mort. Étais-tu malade ? Personnellement, je n'avais rien remarqué. Nous étions en 2005, en mars peut-être ? Triste jour pour moi où j'ai perdu mon ami d'enfance. C'est toute une partie de mon histoire qui est partie avec toi. Je me souviens encore des jours où je rentrais en courant du collège pour vite te rejoindre 15 ans plus tôt.
Aujourd'hui, je peux penser à toi sans pleurer mon Rouky. Tu étais un chat doux, affectueux, adorable. C'est grâce à toi que j'ai cherché un p'tit gars rouquin comme toi quand j'ai déménagé et que mon Mogwaï est entré dans ma vie. Il vient de partir lui aussi alors, accueille-le près de toi mon cher Rouky. Soit gentil et doux avec lui, comme tu l'as toujours été. J'espère vous retrouver un jour. Je ne t'oublie pas, j'ai toujours des photos de toi sur mes étagères, auxquelles s'ajoutent celles de Mogwaï à présent. Je vous aime mes loulous. Je t'aime mon Rouky.
Elodie, qui ne t'a jamais oublié.
Dans nos coeurs pour toujours
De : Etana75
06/02/2019 à 21:36:44
Le souvenir est une fleur qui ne meurt jamais
De : Etana75
01/11/2017 à 16:55:08
Je t'aimais plus que tout
De : Etana75
01/11/2016 à 15:51:39
Le souvenir est une fleur qui ne meurt jamais
De : Etana75
25/09/2016 à 21:44:29
Repose en paix
De : Etana75
09/02/2016 à 21:34:09