En mémoire de Jasmine

En mémoire de Jasmine Pour nos 10 années de bonheur passées avec toi… Nous t’avons adopté dans une SPA. Dans ton joli costume noir avec tes gants et ton plastron blanc, personne ne voulait de toi. Il paraît que les chats noirs portent malheur …. Tu es arrivée chez nous très timide et apeurée. Tu passais tes journées cachée dans le clic clac ou derrière le meuble de télé. Puis tu as commencé à montrer le bout de ton nez et tu as fini par nous adopter. Tu avais une habitude assez marrante, tu prenais des pochettes plastiques transparentes dans la bouche et tu nous les apportais en miaulant comme si c’était un trophée. Tu étais une redoutable chasseuse, combien de fois tu nous a apporté des souris, des oiseaux ou autres proies que tu étais fière de nous offrir. Tu avais une faculté d’adaptation remarquable, tu étais partout chez toi, jamais apeurée ou dépaysée. Chez tes grands-parents humains, tu sortais et entrais pas la chatière toute la journée et à la maison, tu restais plutôt à l’intérieur en détériorant les encadrements de porte avec tes griffes lorsque tu nous sollicitais pour sortir dehors. Mais nous ne pouvions pas te gronder, tu étais un peu une « reine »… Tu étais une chatte de luxe préférant le filet de bœuf prévu pour Noel à la pâté pour chat. Tu étais une minette d’une grande intelligence, tu communiquais avec nous avec ton « ouin ouin » et tu comprenais ce que l’on te disait en nous regardant droit dans les yeux et en nous faisans les yeux doux. La nuit, tu venais te blottir contre nous et le soir, devant la télé, tu venais soit te coucher sur les jambes de ton maître, soit sur mon ventre en ronronnant .Tu étais très proche de nous. Puis tu es devenu maigre, de plus en plus maigre et de plus en plus affamée. Au début notre vétérinaire a pensé à une leucémie, compte-tenu des résultats de tes analyses. Tu as alors pris un traitement quotidien qui a permis de te garder avec nous en forme quelques mois de plus., et lors de ta dernière visite chez le vétérinaire, le diagnostic final était que tu souffrais d’une tumeur au rein. Tu t’es endormi petit à petit chez tes grands-parents humain, qui se sont bien occupés de toi les derniers jours de ta vie et tu es partie sans souffrir rejoindre Bianca et Gaufrette, tes amis boubou au paradis des animaux. Au revoir ma Jajasse, ma Jacqueline, tu nous manques beaucoup même si nous avons une dizaine d’autre petits protégés à dorloter…

Aurelie