En mémoire de YARIS

Ma Yaris, Je garderai de toi, que tu m'as rendu meilleure à la cause de la misère animale. Tu m'as ouvert les yeux sur ceux que l'on nomme humain qui ont beaucoup, tellement à apprendre de vous. Toi qui es née dans une misère sans nom pour qui ta maman a fait tout ce qu'elle pouvait jusqu'a l'épuisement pour toi, ton frère et ta sœur. Un modèle de dévouement et d'instinct maternelle qui a forcé mon admiration. Une maman probablement laissée derrière suite à un déménagement ou un départ en vacance. Ou tout simplement parce qu'elle attendait des petits, elle t'attendait TOI. Alors elle devenait encombrante, gênante mais la faute a qui ? La stérilisation bon sang quand les "humains" prendront ils conscience que c'est la seule façon d'arrêter ce fléau qu'est votre misère. Ta maman est venue jusqu'a moi. Elle a très bien su me faire comprendre qu'elle avait d'urgence besoin d'aide. Pas besoin de la parole pour çà. Elle m'a fait confiance, elle vous a amené à moi. J'ai pris soins de vous et j'ai veillé à vous domestiquer pour que vous ayez la chance d'une vie normale plutôt que la mort. Je ne regrette pas les heures passées, le manque de sommeil etc... Au final, je n'ai pas su te séparer de ta maman, te donner a des étrangers n'ayant que deux places dans la famille. Alors je t'ai nommé YARIS. Et toi ma petite et adorable YARIS, voici une partie de ce que je garderai de toi. Contre juste quelques caresses, de nourriture, quelques jouets tu m'as donné tellement d'amour et d'affection. Je te connaissais si bien. Tu me vouais un amour exclusif. Tu ne connaissais que moi et papa si je n'étais pas là. Nous étions les deux personnes pour qui tu vivais. Personne d'autre. Tu nous as donné tellement de fous rires par ta maladresse. Tellement de douceur lors de nos repas à attendre patiemment a coté de nous un petit bout qui lorsqu'il tardait à venir tu tendais la patte vers nous d'une douceur incroyable juste au cas où on ne te voyait pas. On en jouait d'ailleurs. Tellement de vie dans la maison par tes courses poursuites avec ton frère d'adoption YOUPI ET LES AUTRES. Tellement de ronron si puissant qu'on n'a jamais compris comment un si petit corps pouvait ronronner si fort. Tellement de moments de câlins, de frottements que lorsque j'arrêtais c'était toujours avec un petit pincement au cœur car tu me regardais avec tes petits yeux tous ronds pour bien me culpabiliser d'un air de dires "ben tu me laisses, c'est fini, tu arrêtes" Tes bonds, rebonds et jonglerie avec tes petites souris. Ta façon de t'assoir à côté de la litière lors du nettoyage quotidien à scruter tous mes faits et gestes comme si tu vérifiais que le nettoyage était bien fait pour te jeter dedans dès terminé petite chipie que tu étais. Toutes les fois on je t'ai taquiné a attendre que tu montes a l'étage pour t'appeler. Nous entendions alors un BOUM sur le parquet suivi de pleins de petit boum boum boum dans les escaliers. Jamais, jamais tu ne répondais pas. Je pouvais te le faire 5 fois, 10 fois par jour tu redescendais toujours pour venir dans mes bras. Tes instants câlins avec YOUPI surtout a qui tu lavais toujours le front car monsieur était, est toujours négligeant sur cet endroit la. Tu lui manques énormément d'ailleurs, il te cherche. A KISSME aussi tu manques car tu étais la seule avec qui elle était complice avec qui elle jouait. Ta maman n'est pas sortie depuis que tu nous as quittés. Ils sont tous trois dans une immense demande de câlins que je ne m'explique pas et que je ne peux leurs refuser. Même Moogli ton papa errant est différent avec moi. Il se laisse prendre. Alors que jamais jusqu'a présent. Il me craché et griffé. En fait tu étais le noyau de la famille, celle que tout le monde aimait même de tes semblables. Une petite boule de poils de 11 mois que même les chats errants protégeaient. Une vraie boule d'AMOUR de 2.700kg que cette saleté de trombose a emporté !Personne ne te résistait ! Non PERSONNE. Voilà ce que je garderai principalement de toi ma petite YARIS parmi tellement d'autres choses. Tu m'as laissé contre ta volonté. Mais non sans attendre de me voir une dernière fois malgré ta terrible souffrance et de me donner contre toute attente un dernier moment de ronron. J'avais beau te supplier de garder tes forces pour toi, tu as souhaité me donner cet ultime et dernier ronronnement comme tu savais si bien le faire. Je n'arrive pas à m'y faire, a me dire que tu as su trouver malgré tout cette force en toi pour moi puis partir ! Comme pour me dire au REVOIR. Merci ma petite chérie ! Ton absence est lourde et pesante. Ca fait mal. Je me rappellerai chaque jour de toi et peut être qu'un jour on se retrouvera ou que ce soit. Soit fière de ta trop courte vie ma YARIS tu étais admirable....

MURIEL DUREUX