En mémoire de Tina

Ma Princesse Birmane Quinze ans que tu partageais ma vie Toi, ma Sacrée de Birmanie. Tu as connu tous mes déboires, Tu m’as accompagnée tant de soirs, Avec ton infinie tendresse, Des moments pleins de caresses. Quand je suis venue te chercher, Tu as montré ton bout de nez. J’ai succombé à tes grands yeux, Qu’ils étaient beaux tes beaux yeux bleus ! Délicate, douce et si tendre, Bien sûr, nous allions nous entendre ! J’ai plein d’images dans ma tête… Je pense à toi et je souris. Tu parlais aux oiseaux, je le sais, Dans ta cabane, tu les observais D’un œil, sans agressivité. Pourquoi donc aller les chasser ? J’admirais ton élégance, Quand tu faisais des pas de danse. On naît Princesse, ou on n‘est pas ! Tu étais la mienne, ma Tina Un peu têtue et un peu fière, Mais tout cela c’était hier… Tu t’es endormie contre moi, Et, brusquement, j’ai eu très froid. Mais ta tête posée dans ma main A rendu ce moment serein. Et, maintenant, à mes côtés, Tu es là pour l’éternité.

Cécile