En mémoire de Zozine

Mon diamant perdu, Zozine Mon précieux Cadeau-du-Ciel : sereine Zozine dans sa maison, ma chatte-chevrette à barbichette si sereine et équilibrée mais si sagement craintive, plaintive ma précieuse Princesse timide mais obstinée petite Perfection si sage, si discrète mais Intensément présente, Intensément douce ma souriante bavarde si particulière qui murmure, module, Explique Intensément demandeuse, mais poliment ma charmante patiente impatiente, patte droite levée comme petit doigt pour le thé, et amatrice de programmes télé! (les dinosaures? mon Ange!) Intensément demandeuse, mais poliment. Pardon de ne pas avoir su te retrouver à temps, ma Zozine Pardon de ne pas avoir été là où il fallait, quand il fallait, à chaque fois, ces 49 nuits-49 jours, ma Zozine Pardon de ne pas avoir vu la ligne sur la butte, je ne vois plus qu'elle, ma Zozine Pardon de ne pas avoir été à la hauteur de ta Confiance, de ton amour à jamais Pardon à jamais reçois mon Amour qui te pleure ma douce-douce adorée Zozine, ma Zozi-Zozi-Zozette?, ma Zozi-Jolie Mes milliards de Mercis, mes milliards de Je T'AIME, mes milliards de Pardons, mes infinis remords et regrets, mes regrets et remords infinis, mon Impossible Deuil, mon Amour pleurant-riant qui accoure à toi, ma Zozine... où que tu sois... Que tous mes petits fantômes te le disent mon amour, que tous mes petits fantômes te le chantent (ta sœur Colombine, ma Poussière-de-Lune, tes frères Kumquat, mon loukoum-Petit-Soleil-de-Miel, et l'unique Zanzibar, mon Petit-Tonnerre-Tonitruant... partis quelques mois avant toi mais avec le double de ton âge...) et mon plus beau sourire en larmes rien que pour toi, ma ZOZINE.

Bernadette Grosso