En mémoire de Akira

Dors ma Chérie... Dors ma Chérie, dors... Alors que les ombres s'allongent ; Les fées jouent sur la colline ; Que la lune et les étoiles illuminent... Le croquemitaine est au loin, les danseurs tombent et se relèvent... Et à travers les vieilles branches du vieil arbre, le cri du jeune hibou s'élève... Dors ma Chérie, dors... Alors que les ombres s'allongent ; Les fées jouent sur la colline ; Que la lune et les étoiles illuminent... L’immensité est pleine d’ombres et l’on sent toute choses ; Cette ombre aux sérénités éternelles ; Gardienne des âmes les plus belles ; Guide mes yeux dans ce noir étoilé. Alors épuisée, la nuit viendra cueillir ton dernier souffle... Tu ne seras plus qu'un petit corps sans vie ; Se reflétant dans mes yeux clairs et blêmes, d'un visage en pleurs... Destin sans pitié venu cueillir ton dernier souffle de liberté, tu fais déjà parti de mon passé... Le jour se lève encore en continuant sa vie dans la nuit des temps ; J’assiste impuissante à cette fin inévitable ; Les heures passent tristes de nuit comme de jour ; Mon âme perd espoir, mes pensées sont perdues ; Triste, épuisée, je n’ai plus rien d’un être humain. Je me fais violence, mes douleurs sont amères, mon cœur saigne ; Ce n’est pas juste, difficile de résister à cet absolu ; Je sens passer le souffle des anges, tu t'en vas vers cet ailleurs... Écrasée par le poids de ma solitude ; Je marcherai, et sur mes yeux se fixeront mes pensées ; Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seule, triste ; Et le jour sera pour moi comme la nuit... Je vois pourtant les arbres aux branches entremêlées, sans rien voir, sans rien entendre, sans rien sentir... Mon regard reflète les frissons de mon âme ; Comme si mon esprit avait éteint sa flamme ; Le temps ne s'arrêtera jamais avec tendresse ; Son horloge immortelle n'a aucune faiblesse ; Mon âme solitaire s'éteint dans l'obscurité du monde ; Décolorée par les larmes de ton destin ; Le temps seul sera ma délivrance... 28/10/2018

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