En mémoire de Garry

Garry, mon tout petit. Notre rencontre restera un moment spécial à mes yeux. Tu étais petit, frigorifié et affamé. Et tu es venu à la maison juste le temps de te remettre sur patte. À la seconde où tu as passé la porte tu t’es blotti sur mes genoux, tu as ronronné, et j’ai tout de suite compris que tu m’avais choisi pour le reste de ta vie. Finalement tu n’es jamais reparti. Ma boule de poil, mon compagnon, mon bébé. Personne d’autre que moi ne pouvais t’adopter. Tu m’accompagnais partout où j’allais, sans ne jamais rien dire et pourtant je t’ai fais voyager mon pauvre bébé ... Tu étais là à chaque instant de ma vie où j’avais besoin de toi, mes joies, mes peines, mes doutes. Tu venais, te blottissais dans mon cou et ronronnais. Le meilleur des médicaments. Un câlin, des ronrons, des parties de jeux, tu étais mon pot de colle à moi, jamais l’un sans l’autre. Je ne supportais pas d’être séparé de toi trop longtemps. Le soir quand je rentrais du travail, je n’avais qu’une hâte c’était de te retrouver. Tu étais là, derrière la porte, à m’attendre comme un vrai petit chien. Parfois même quand les fenêtres étaient ouvertes j’entendais ton miaulement dans la rue. Je savais que tu avais reconnu la voiture et que tu m’attendais. Tu étais le meilleur compagnon. Si calme, si doux, si aimant, qu’est ce que je t’aime mon bébé chat. Puis un jour tu jouais moins, ton expression était beaucoup plus triste. Je pensais t’emmener chez le vétérinaire pour qu’elle te remette vite sur patte mais j’étais loin d’imaginer ce qu’elle allait me dire. La maladie était en toi depuis le début. On ne pouvait rien y faire. La soudaineté et la rapidité de la chose, je voulais qu’on me réveille de ce cauchemar, non pas à ton âge tu étais si jeune. Puis tu es parti. Dans mes bras. Juste toi et moi. Et aujourd’hui je me sens si seule sans toi. Ton absence me déchire le cœur chaque jour. On dit que le temps fait les choses mais je ne suis pas convaincue. Tu me manques. Tu nous manques. Tu m’as apporté bien plus que je ne peux l’écrire, merci mon petit chat, mon bébé, mon fils. C’est les yeux rempli de larmes que j’écris ce texte pour toi. Je t’aime de tout mon petit cœur mon Garry. Je t’aime tant.

Fanny