En mémoire de Victorine Ahouo ADJI

Ma ''Torine'' d'amour. Parce qu'il n'y a pas d'autre façon de te décrire. Pour la énième fois, je t'écris depuis ton départ, toi dont nos âmes sont étroitement liées. Ta mère vient de te rejoindre. Je sais que vous devez vous raconter beaucoup de souvenirs à présent, dans mon attente. Vous, et tous les autres. Vous devez vous rappeler de cet homme qui a tout donné pour vous et qui a bravé même le moralement incorrect pour repousser toute forme d'hostilité contre vous. Victorine, jumelle de Victor, ton cher grand-frère que tu as laissé là, je ne crois pas que j'ai besoin de te rappeler particulièrement, combien de fois je t'aime. Parce que je ne te conjugue pas au passé. Toi et moi, ainsi que tous les autres, on n'a rien encore commencé. On a toute l'éternité pour nous aimer, dans l'attente de la fin de ma mission terrestre. Tu as été pour moi une énorme bénédiction. Tu as signé le début de l'appellation des ''Ahouo'' pour tous les chats. Tu as été aimante jusqu'à ton dernier jour, quand tu as rendu l'âme sur mes cuisses, toi que j'ai pris contre mon coeur, quelques minutes après ta naissance, si frêle, si adorable, si belle. Dis à tous les miens, tous ces autres chats que mon âme a enfanté, ainsi qu'à mes chiens, et aux animaux à qui j'ai pu faire du mal que je les aime et que je ne demande que leur pardon, et que le jour vient où eux et moi, et vous tous que j'ai aimé, nous vivrons heureux dans la présence de l'Eternel Notre Dieu, Elohe-Israel, Yeshua.

Ton papa d'amour, qui t'a enfanté de sa propre âme, Raymond ADJI