En mémoire de Funny

Funny. Mon bébé car tu le resteras. Tu es entrée dans ma vie peu de temps après le décès de ma grand-mère. Tu étais encore un chaton que tu veillait sur moi en lâchant mes larmes et en baissant ma couette de mon visage. Quand j'ai refais surface, j'ai commencé à prendre soin de toi et faire réellement connaissance. Tu te souviens t'être coincée dans l'élastique de la perche à jouet ? J'ai eu si peur que j'en ai plus repris. Et le rubans tue mouche tombé sur toi ? Quelle carnage... sans compter ta première nuit ou tu as quand même cassé un paravent ! Sacré baptême ! Déjà là j'aurai du comprendre ton caractère. On aura déménagé deux fois et tu m'as cideré de ta capacité d'adaptation. Et le dernier tu as eu la chatterie avec un extérieur sécurisé tu étais ravie. Et moi contente de te voir à 10 ans faire une nouvelle jeunesse. Alors bien sûr deux autres chats sont arrivés. Tu n'as pas voulu partager. Tu n'as pas été facile avec eux et tu menais la danse. Mais entre nous, deux nenettes contre tout ces garçons... fallait bien les dresser. Finalement, tu n'es pas tombée beaucoup malade. Hormis une hépatite et une cystite tu auras bien vécu. Il aura fallu une hernie qui était au niveau du cœur, innopérable et toi qui ne voulait pas être piquée. Comme ci tu voulais me l'épargner. Alors tu es partie dans ton arbre à chat à ta place préférée. Bien sur j'ai tenté de te réanimer. Mais j'ai vite arrêté en me disant que j'étais égoïste. J'ai hurlé, pleuré... et puis je t'ai installé dans ma robe de chambre que tu aimes depuis le début. Puis je t'ai mise dans ton lit. Demain je t'accompagne pour ton dernier voyage. Finalement 14 années se résument en peu de ligne... tu es encrée dans ma peau et je te parlerai jusqu'à ce que je te rejoigne. J'espère que tu n'as pas souffert. Que tu as été heureuse. Que je n'ai pas commis d'imper. Ma douce Funny, ma nenette, tite mère. Je t'aime.

Maman