En mémoire de NJUT

Njut, Voilà mon ami, tu es finalement parti rejoindre les étoiles. C'était il y a 7 jours, ce samedi 14 juin un peu avant 13h. Tu étais toujours aussi beau et vaillant malgré la maladie. Nous avions passé notre dernière matinée ensemble avec Tom, Chouk et Skul, dans le petit jardin que tu aimais tant, après une nuit d'orage et de pluie. J'aurais aimé arrêter le temps. Veiller sur toi jour et nuit pendant plus de deux mois et nous préparer à ton grand voyage aura été une expérience qui marquera ma vie à jamais. Et malgré tous les désagréments de la maladie, tu es resté fort et digne. Toujours présent et affectueux. Tu as été un chat merveilleux. J'aurais aimé te sauver mon ami. Le hasard du destin t'a fait partir après 7 ans, 7 mois et 7 jours. Le 7, un chiffre qui porte bonheur paraît-il. Je sais seulement qu’il me rappellera celui que nous avons partagé ensemble mon beau Njut. J'aurais aimé conjuguer l'infini avec toi. Tu me manques. Tout chez toi me manque. Ta beauté. La magie de ton regard, l'éclat de ton iris, la perfection de ton masque, tes immenses moustaches, les dessins et nuances de ton doux pelage, ton épaisse fourrure, tes petits plumeaux blancs sur tes pattes... Ta présence. Cette personnalité de dandy, élégant, délicat, indépendant... J'aimais tes petits grognements pour nous saluer et tes puissants ronronnements. Ton caractère contemplatif, lorsque tu passais des heures, immobile, sur ta plateforme au milieu du jardin à observer les oiseaux et le mouvement des branches dans le vent... J'aimais chaque réveil avec toi. Quand tu sautais sur le bar pour me faire un gros câlin. Quand je te murmurais des mots doux à l'oreille et que tu ronronnais de plaisir. Quand je plongeais mon visage dans ta crinière pour te couvrir de bisous et respirer ton parfum. Ton odeur me manques tu sais. Tu sentais toujours bon mon ami. Ton soucis de la propreté et du poil soyeux t'aura suivi jusqu'au dernier jour. Je me souviens de nos jeux, de ton tunnel dans lequel tu aimais te cacher, de nos séances de peignage. De ta grande gamelle d'eau que tu vidais énergiquement à grands coups de pattes sur les pavés de la cour. Ta passion pour les "croquettes", ton goût immodéré pour l'herbe fraîche qu'il fallait que je cueille pour toi, et celui, moins honorable, pour les feuilles de bambou. Dédicace enfin à ton fidèle raton laveur en peluche que tu prenais à pleine gueule et que tu promenais loin ne nos yeux en poussant de petits cris étouffés. Et tant d'autres coquetteries... Toutes ces choses qui faisaient que tu étais unique, Njut. Et donc précieux. Toutes ces choses qui faisaient ta magie et qui m'ont fait trouver le monde encore plus beau. Merci à toi mon ami. J'ai eu beaucoup de chance de te croiser dans cette vie. Je te croiserai encore longtemps dans notre jardin et dans mes rêves. Et n’oublie pas, si un jour tu m'aperçois au détour d'une étoile, cours vers moi et viens retrouver mon épaule. Elle n'attendra que toi. Car nous nous reverrons, Njut. C’est promis. Je serai toujours avec toi. Xavier Njut 07.11.2017 - 14.06.2025

Xavier