En mémoire de Calypso

Calypso, mon cher ami, Ce 21 mai, j'ai dû prendre sans doute la décision la plus dure de ma vie... Je ne cesse de te revoir allongé sur cette table entouré de ta polaire... Même préparé, je redoutais ce moment... Mes yeux brouillés par les larmes, tu as su me dire, "ne soit pas triste maître, je ne le suis pas...". J'ai pu t'embrasser une dernière fois... Nous en avions parlé tant de fois, lui et moi...ce fameux deal...Tu t'étais tellement battu...surtout dernièrement... Tu es parti calmement, tu t'es endormi la tête posée sur ta patte gauche comme à ton habitude...cela m'a conforté...nous étions tous là, Delph, Eden ta soeurette de coeur et même Breizhette que tu auras connu d'une certaine façon... Des images de nous deux mon ami, ne cessent de défiler dans ma tête...Tu te souviens quand je suis venu te chercher, déjà avec Eden...Vous vous êtes ignorés royalement ... Le début d'un amour vache... Je me souviens de toi comme un chien fort, tellement énergique (mon bras s'en souvient) que je disais souvent que je n'aurais pas voulu t'avoir chiot . Tu t'es vite habitué à ta nouvelle vie...même si les premières nuit ont été compliqués... Tu me diras un jour ce que tu fichais à vouloir absolument dormir entre le clic clac et le mur... Sacré coquin...Tu nous as accompagné à Nantes, à La Roche sur Yon, en Bretagne...puis en vacances... Baroudeur que tu as été cela te convenait du moment que j'étais là... Car tu étais mon fidèle, mon ombre, je ne pouvais pas faire un pas, un geste, sans t'avoir dans mes pieds, ce qui nous a valu quelques chutes et écrasement de pattes... Tu étais un sacré bourrin, fonçant tête baissée dans les buissons, dans l'eau pour attraper des proies...Une fois tu t'es accroché l'oreille dans un rosier...au lieu d'attendre, toi tu tirais..et oui tu ne voulais pas perdre de temps... comme je te comprends maintenant... Chaque seconde de vie, tu "l'avalais"...Tu étais si câlin... Majestueux, tu peux être fier de toi... Mon Caly, on savait que nos moments de vie à deux serait court... et je te trouvais toujours des circonstances atténuantes à 12 ans comme à 16... Mais mon Ami, cette fois c'est bel et bien fini...tu es parti...tu me manques, tu nous manques... je sais au fond de moi que tu seras toujours là à veiller sur nous... Caly tu étais la vie, je t'aime mon ami...

Alex.