En mémoire de Lolita

Lola, Quand je repense à toi en septembre, je me dis que c’est dingue que seulement deux mois plus tard tu sois sous la neige. Aujourd’hui qu’il ne sert plus à rien de connaître la réponse, il me reste 10 ans d’amour. Il me reste ta petite bouille et tes manies, ton caractère bien trempé, et ta fille. Le petit spécimen rare que tu m’as laissé, et qui te ressemble parfois. Il me reste ton souvenir qui deviendra un jour, j'espère, plus fort que ton absence. Mais pour l’heure, ma Lola, tu me manques. J’ai toujours envie de te parler, de te caresser, de t’entendre ronronner quand je mets mon visage sur ton ventre, et de sentir tes petites pattes qui entourent ma tête. Nos câlins d’enfer … J’ai toujours envie que le soir tu miaules en attendant ma réponse, et puis que tu viennes sous la couette te blottir contre moi. J’en aurai toujours envie je crois. Je voudrais que tu puisses encore manger dans ta gamelle, et avaler vite comme l’éclair tes petites pastilles à la levure, je voudrais que tu puisses encore jouer avec ta souris, et te coucher sur le radiateur. Je n’aime pas te savoir là où tu es. J’ai 100 fois demandé au Doc ; il m’a dit que je n’aurais rien pu voir venir, et rien pu faire. Que c’est la faute à pas de chance, que ta maladie est rare… ça tu vois, ça me reste en travers de la gorge. Il a terminé en disant que le principal est que tu aies été heureuse pendant 10 ans, et c’est tout ce que je souhaite ma Lola, et c’est ce que je crois aussi… même si je n'ai pas pu te sauver. Pardon ma Lolita…je t'aime.

Alouette71