Oops, an error occurred! Code: 20240518155038fa2741dd Hommage à mon ami en mémoire de - Fondation 30 millions d'amis

Sally

2004 - 2014
Femelle

Né(e) le : 01 novembre 2004
Disparu(e) le : 08 février 2014

De :


Maître·sse : deathtenshi


Signe particulier :
Mon miracle


Friandise préférée :
Crêpes


Jouet préféré :
Citrouille, Tomate et coussin en forme de coeur.


Meilleurs amis :
Nina, Sorbonne, Vicky, Odie

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En mémoire de Sally

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J'aurais voulu te faire un hommage poétique et touchant, mais à vrai dire, toi et moi, c'est une histoire complexe, c'est sans doute pourquoi à l'heure actuelle, les mots me manquent. Alors je vais simplement, me contenter de raconter, ton histoire, notre histoire. Le 1er novembre 2004, tu es née, quelques mois plus tard, tu as fais ton premier long voyage accompagnée par les propriétaires de ta maman, pour NOUS rencontrer. Tu as été mon tout premier chien, « rien qu'à moi ». J'étais fière, du haut de mes 12 ans, de pouvoir lire mon nom sur la ligne propriétaire dans ton carnet de santé. A peine arrivée, tu t'es mise à « trotter » partout comme un petit cheval, en trimbalant ta peluche citrouille, puis les choses se sont compliquées. Malgré ta jolie petite bouille, tu avais un sale caractère : tu nous refusais tout acte de tendresse, on ne pouvait pas te toucher comme on voulait, tu nous mordais, tu nous rejetais. Au début, ce fut très difficile pour moi, en effet, dans mon esprit étroit de jeune adolescente, j'étais persuadée, que tu ne m'aimais pas, malgré que mon entourage, me disait qu'il ne fallait pas que je le prenne comme ça, parce que selon eux, tu étais tout simplement différente des autres chiens. Tu avais des réactions complètement imprévisibles, voir incompréhensibles, tu avais peur de tout, même de ton ombre, ton passe temps préféré était de tourner en rond autour de la table, et il te fallait beaucoup plus de temps, pour apprendre comparé aux autres chiens. D'autant plus, que tu pouvais réussir à faire quelque chose cent fois, pour l'oublier du jour au lendemain . A cause de ta passion pour la nourriture, tu t'es mise de nombreuses fois en danger, tu effectuais des bonds dignes d'un kangourou afin de monter sur la table, dès qu'on avait le dos tourné. Malheureusement, tu ne savais pas retomber sur tes pattes, or la moindre chute quelque soit la hauteur, et le moindre choc au niveau de ta tête, te plongeaient dans un profond mal être, que le vétérinaire a identifié comme étant des crises d'épilepsies. Pour adoucir ton caractère, nous sommes allées à l'école de chiots, la-bas, j'ai appris à devenir TA maîtresse, toi, tu as appris à maîtriser quelques unes de tes peurs, tu nous a fait beaucoup rire et c'est là, que j'ai effectivement pu constater que tu étais différente. C'est grâce à ce lieu, qu'on a tissé des liens solides, on a appris à se connaître, et plus simplement à se comprendre... Suite à une forte crise d'épilepsie, ton comportement a changé durant plusieurs jours. C'est pourquoi la veille de tes 1 an, nous avons fait un long voyage, pour te faire effectuer un scanner cérébral. Aux résultats, les professionnels n'ont montré aucune empathie, et nous ont dit froidement que tu étais hydrocéphale et qu'il fallait mettre fins à tes jours. Comme je n'étais pas encore majeure, cette grande décision, revenait à mes parents, et ma mère a décidé que le temps que tu mangerais, que tu jouerais, que tu ne souffrirais pas et que tu serais heureuse, on te garderais avec nous. Même si ton pronostic vitale s'annonçait mal, on a décidé de vivre au jour au le jour avec toi, et de profiter de chaque instant. Ils ont instauré un lourd traitement, qu'on cachait dans ta nourriture. A cause de lui, le moindre effort physique, te fatiguait : quand on allait se promener dans les bois, très vite, j'étais obligée de te porter, on se faisait alors accoster par les marcheurs qui s'étonnaient de ton sommeil profond. A la maison, tu ne jouais plus, tu évitais de te déplacer, tu te contentais de manger, boire, grossir et dormir. Tu ne supportais plus les cours à l'école de chiots, alors tu y allais, en tant que simple spectatrice et en digne supportrice de ta sœur Vicky, qui a pris le relais. Puis du jour au lendemain, tu as refusé de t'alimenter, si tu sentais ton traitement dans ta nourriture. Alors nous avons cessé de te donner tes médicaments. Tu es redevenue toi-même, mais nous, nous avons changé. Tu es devenue pour nous, le bébé de la maison. On voulait éviter qu'il t'arrive le moindre accident, alors j'étais toujours derrière toi, à te surveiller, à vérifier qu'il n'y avait aucun danger, à avoir peur pour toi, à mettre des barrières devant les endroits dangereux, à rappeler tout le monde à l'ordre pour qu'on fasse attention à toi. Même, nos autres chiens savaient que tu étais souffrante et ils acceptaient tout venant ta part. On a également récupéré un parc à bébé afin de t'y mettre, pour te calmer, et éviter que tu provoques une nouvelle crise d’épilepsie. On a fractionné tes repas, tu mangeais 3 fois par jour, et il était hors de question d'être en retard, sinon tu nous le faisais remarquer, d'ailleurs nous sommes toujours réglés comme des horloges (9h-12h30-17h) Comme tu adorais la voiture, à une époque,quand nous n'étions pas là, la voisine venait te chercher pour que tu te promènes avec elle. La moindre chose que l'on puisse dire, c'est que tu étais bien entourée, on a crée une bulle de protection rien que pour toi. Tu as fais ta vie, tu as vieilli ainsi, un jour, nous avons quitté le domicile parentale ensemble, mais rien a changé, tout a continué, et tu es restée le centre monde. Si avec le temps, ton caractère n'a pas changé, dans le sens ou tu étais,( je crois qu'on peut le dire) lunatique (un jour, tu acceptais qu'on te touche à tel endroit puis le lendemain non) et que j'étais la seule de la maison, à ne pas hésiter à réaliser tes soins, au risque de me faire mordre par la tigresse que tu étais. Tu as fini par m'adopter complètement, et tu as redoublé de tendresse à ta façon. En effet, il était hors de question que je m'installe à tes côtés sans que tu me réclames des caresses et que tu me grimpes sur les jambes, pour avoir toute mon attention. Honnêtement, je ne sais pas laquelle de nous deux, était la plus pot colle, envers l'autre ^^ Lors d'un visite chez un vétérinaire, pour tes 8 ans, tu as été qualifiée de « miracle », car il n'avait jamais vu un chien aussi vieux, avec ta pathologie. Ça résume bien l'évolution de ma façon de penser : Au fil des années, tu es passée du chien « différent des autres », au chien exceptionnel à mes yeux. Malheureusement, à toute belle histoire, il y a une fin. Alors qu'hier tu trottais encore partout dans la maison, ce matin en te réveillant, tu as enchaîné crises sur crises. Je savais que tu souffrais, même chiot, je ne t'avais jamais entendu pleurer de la sorte. Alors j'ai pris une grande décision, malheureusement, je savais depuis longtemps que tu avais un cœur solide et que tu ne partirais pas naturellement, qu'un jour ou l'autre, ça finirait comme ça et que je serais obligée de t'aider à partir, je m'étais préparée à ça. Mais, ce qui paraissait une évidence pour moi, ne l'a plus été quand il a fallu formuler ce choix à voix haute, devant le vétérinaire, alors que tu commençais à te calmer dans mes bras, sous l'effet des médicaments. Ça a été difficile et ça repasse sans arrêt dans ma tête. Je ne peux m'empêcher de me demander si j'ai fait le bon choix, mais quoiqu'il en soit, tu es partie en douceur, apaisée dans mes bras et bercée par mes paroles. Tout comme j'ai été la première personne de notre famille que tu aies vu, je tenais également à être la dernière. Ton panier est vide maintenant et pourtant, tu ne cours plus dans la maison. Toutes les mesures de protections que j'ai mises en place chez nous, commencent déjà à être retirées une part une. ... et moi, je suis là, à écrire pour soulager ma peine, avec la seule chose qui me reste de toi : ton petit manteau rouge en laine, que tu portais encore ce matin. Si j'écris aussi, c'est parce qu'il y a une morale dans ton histoire : malgré qu'ils t'aient tous condamné avant même tes 1 an, on a cru en toi, et on a suivi notre instinct. On a décidé de te laisser ta chance, et on a bien fait ! J'aurais dû t'avoir seulement 1 an dans ma vie et au total, j'ai pourtant eu la chance de partager avec toi, 9 ans de bonheur. Alors, à toi ma Lili, Merci d'avoir été mon miracle !

Caroline

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38 commentaires

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