En mémoire de Faouziya

Ma Zizoune, malgré tes neuf ans, pour moi tu étais toujours un chaton, tu te comportais comme tel et tes petits miaulements surtout n'étaient pas ceux d'un chat adulte : un chaton souvent capricieux, mais un adorable chaton tout de même, et une si jolie petite peluche au poil soyeux et aux manières délicates. Moi qui croyais que tu survivrais aux autres minettes car tu étais la plus jeune, et resterais mon dernier chat, voilà que tu me fausses compagnie bien avant l'heure! Ce fût un crève-cœur de prendre la décision de te laisser partir, plutôt que tu continues à souffrir pour un trop bref sursis que t'accordait un lourd traitement. Tu as lutté comme tu pouvais contre la maladie, tu as bien mérité d'être libérée, et je te demande sincèrement pardon pour ce que tu as dû subir ; au moins tes derniers instants sur mes genoux furent paisibles, tu es partie en douceur et ça s'est passé très vite grâce au vétérinaire. Tu me manques déjà, et Alquimia ne semble pas du tout comprendre ton absence et attend probablement ton retour, mais j'espère que tu as pu rejoindre Virna. Adieu mon p'tit cœur. Je t'aime.

Séverine