En mémoire de Athéna

Je me souviendrais toujours du jour où ma mère est rentrée à la maison, dans les bras une vieille couverture rose dans les bras, je me souviens encore du premier regard, elle minuscule et cachée par une peluche qui faisait deux fois sa taille. Je me souviens des matins biberons avec le petit chiot qu'elle était, de son premier pipi dehors et de félicitations, qui devait donner l'impression que nous étions un peu fou, de ce jour où j'ai ris comme une folle parce qu'elle n'avait pas fait attention et s'était pris la porte de la boulangerie, de ses courses dans la rue pour rejoindre la maison, de ses coups de folies dans la neige. Mais ce qui va surtout me manquer c'est ses câlins, si chaud et si doux, de ses moments où elle était là pour panser mes chagrins ou mes bobos, de ces promenades à deux ou à 5, de ses soirées sur la canapé, elle sur mes genoux, ma main lui gratouillant la nuque, les épaules et le dos, de ses petits couinement pour nous amadouer, de ses yeux doux qui réclame tendresse ou bien la folie du jeu. Il a été très dure de te dire au revoir, même si cela va faire un an, je ne peux ni t'oublier, ni te remplacer et je me rend compte du vide que tu as laisser derrière est bien plus grand que je le pensais, sache que nous t'aimons beaucoup, que nous t'aimons encore et que nous continuerons à t'aimer pour longtemps. Nous avons été toute ta vie mais tu as été une grande partie de la notre aussi.

Théa Nobécourt.