En mémoire de Domino

C’est encore moi. Tu es parti depuis plus d’un mois et tu me manques toujours autant. C’est tellement douloureux, j’évite au maximum de faire paraître ma douleur aux autres car il semble évident qu’ils ne comprendraient pas. Je pense que le pire c’est de regarder le fauteuil dont tu aimer tant t’installer. Je n’ai pas plus déplacer tes affaires car bizarrement en les laissant j’ai toujours cette impression que tu es tout prêt de moi. Je n’arrive pas à aller dans les endroits dont nous aimions nous balader dans le jardin. Alors pour m’occuper l’esprit, je travaille beaucoup. J’essaye de penser à autre chose, de lire, de regarder des séries, j’ai totalement arrêter de regarder la série documentaire dont tu aimais regarder. Quand mes proches ont ranger ta gamelle pensant bien faire ce fut un déchirement pour moi. Parfois j’ai cette impression de t’entendre miauler, étrangement le fauteuil dont tu aimer t’installer à garder ta forme comme si tu étais toujours là même si tu n’es plus physiquement présent. Aussi, la vie nous joue de drôle de tour, peu avant ton départ il y avait ces petits chatons sauvages dont tu étais hyper jaloux. Même si tu étais castré, il s’avère qu’un des chatons sauvages à commencer à se rapprocher de moi et te ressemble étrangement (tant physiquement que de caractère) il veut même rentrer dans la maison mais Pepper l’en empêche. Pourtant dès que je sors il se précipite sur moi et demande à chaque fois des caresses, se laisse prendre dans mes bras. Parfois, je me dis que c’est toi qui lui à lancer le message car il était si sauvage avant. Mon petit Domino, je crois bien que malgré le temps qu’il passe quand je pense à toi là douleur est toujours présente. Comme celle de mes autres compagnons qui m’ont quittés avant. Beaucoup n’arrivent pas à comprendre. Comment peut-on à se point être mal pour un animal ? Je pense qu’il y a cette connexion, celle qui nous lie pour la vie. Je n’oublierais jamais l’amour inconditionnel que tu auras eu pour moi. Ta présence quotidienne. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais. Un jour nous nous retrouverons. Pour moi ça sera toute une vie et pour toi notre séparation n’aura peut-être durée qu’une seule seconde.

Pandakota