Mon chouchou, mon loulou, mon amoureux... quelques-uns des petits noms que j'aimais te dire le soir avant d'aller me coucher. Tu prenais tant de place dans ma vie et dans mon appartement que tout semble vide malgré la présence de ta copine Leya et ton pote Raban. J'ai dû prendre cette décision épouvantable à contrecœur mercredi 16 octobre 2013, il y a 13 jours. 13 jours d'enfer que je vis comme plongée dans un cauchemar surréaliste. Si on t'avait laissé le choix, tu aurais sûrement choisi de rester et de te battre encore. Tu avais une telle volonté de vivre. D'ailleurs, tu étais encore bien vivant ce matin-là, et tu me regardais, confiant, les yeux pleins d'amour, en ronronnant. Mais quand ta vétérinaire est revenue avec tes résultats sanguins et m'a dit que tu étais « arrivé au bout de ton voyage », j'ai compris que ce serait maintenant égoïste de continuer la lutte. Cette réalité m’a assommée. J’ai comme un trou de mémoire du moment où j’ai entendu cette phrase au moment où j’ai entendu « c’est fini ». J’espère ne pas t’avoir laissé seul dans mon état de choc, même si j’étais physiquement dans la pièce à tes côtés, je crois que mon esprit était ailleurs. Tu t'es bien battu, vraiment. Plusieurs fois on a cru te perdre mais tu es toujours revenu, plus fort. En 2012, tu as été victime d'un enchainement de problèmes et de maladies qui ont altéré pour toujours ta santé. On s'est débarrassés de certaines, comme le diabète que tu as eu pendant 20 jours, mais pas d'autres comme ta maladie cardiaque et ton insuffisance rénale qui, travaillant de concert, nous ont finalement séparés. Pendant presque 2 ans, nous avons lutté de toutes nos forces ensembles. Toi, tu étais adorable et conciliant. Tu me laissais te faire avaler des médicaments, tu mangeais ce que je te donnais même si la nourriture rénale n'est pas toujours extra, tu acceptais les perfusions, les hospitalisations, les manipulations en tout genre sans broncher. Ta nouvelle vétérinaire à Vincennes et ses assistantes ont gardé de toi le souvenir d'un chat adorable, patient, câlin, qui se laissait faire. Tu étais leur « petit prince ». Mais te voir là, avec la nausée tous les jours, sans appétit, ne pesant plus que la moitié du poids que tu faisais 18 mois plus tôt, même si tu étais encore assez vif pour sauter sur mes genoux et ronronner... et savoir que tu risquais de mourir tout seul, pendant ma journée de travail, peut-être en souffrant atrocement... Ce n'était plus possible. Je me suis brisée le cœur en décidant ton euthanasie. Mais je me suis brisée le cœur pour que tu ne partes pas en souffrant tout seul. Après tout l'amour que m'as donné, les années passées ensembles, ton soutien dans mes heures les plus noires, nos moments de complicité qui ne seront jamais égalés, je te devais de faire ce dernier geste pour toi. J'aurais voulu te sauver mon loulou, mais j'ai échoué. L'urne dans laquelle tu reposes à la maison est là pour me le rappeler chaque jour, chaque soir. Puisses-tu pardonner mes erreurs. Et puisses-tu reposer en paix quelque part, au chaud et heureux. Je veux croire qu'on se retrouvera un jour. Tu fus la plus belle histoire d'amour de ma vie. Je ne t'oublierai jamais. Je t'aime mon Mogwaï.
Ton humain pour la vie, Elodie.
L'amour est éternel
De : Etana75
06/02/2019 à 21:33:40
Le souvenir est une fleur qui ne meurt jamais
De : Etana75
01/11/2017 à 16:54:47
De : Etana75
16/10/2017 à 19:08:15
Un triste anniversaire, mais le 4ème déjà... Que le temps passe vite... Il passe mais n'efface pas des mémoires les amis perdus. Donne un peu de ta force à ta copine Leya, malade à son tour, pour qu'elle puisse se battre comme tu l'as fait et dépasser tous les sombres pronostics comme Raban l'a fait. Repose en paix mon Loulou. Je ne t'oublie as.
Je t'aimais plus que tout
De : Etana75
01/11/2016 à 15:50:41
Dans nos coeurs pour toujours
De : Etana75
25/09/2016 à 21:44:13