Simba

2001 - 2014
Mâle

Né(e) le : 24 août 2001
Disparu(e) le : 31 mars 2014

De : CHATEAUNEUF LES MARTIGUES


Maître·sse : Sauciflette


Signe particulier :
Dévouement le plus total envers sa maîtresse


Friandise préférée :
la tomate


Jouet préféré :


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En mémoire de Simba

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Je me souviens encore du jour où tu es venue me chercher... J'étais dans cette cage, saisi par la faim et le froid, et quand tu m'as enveloppé de tes bras, je les ai senti différents de tous ces autres, qui m'ont pris, puis requitté, ceux qui m'ont montré du doigt, sans compter ceux qui se sont moqués de moi, ou qui m'ont repoussé parce qu'ils voulaient mon petit copain d'infortune... Oui j'étais chétif, et moche, mais j'avais tant d'amour à donner... Je sais, tu m'as choisi parce que je t'ai fait de la peine, couché en boule au fond de ma cage, avec mon air malheureux. Ce jour là, j'ai su que c'était à toi que j'allais vouer ma vie, et te donner tout mon amour... Enfin, une vie telle que je la voyais s'offrait à moi, petit chien destiné à l'euthanasie. Moi qui était resté trop longtemps à la vente pour mes "maîtres", et qui ne serait jamais adopté. Je ne suis qu'un chien, et ne peut pas expliquer comme les humains, mais toi, ma maîtresse, tu ne peux même pas imaginer le bonheur que tu m'as donné chaque jour. Ta patience quand je faisais pipi dans la maison, alors que je n'étais qu'un bébé, et puis tu m'as appris tellement de choses, emmené à tellement d'endroits, avec toi, que la seule façon de te remercier de me considérer comme ton ami était de ne jamais te décevoir. Plus que jamais, ta vie est la mienne, et ton amour me protège. Je buvais tes paroles, traduisais chacun de tes états d'âme. Je me sentais fort, a tes côtés, quand tu me confiais tes chagrins. Moi j'aimais bien quand je léchais tes larmes pour te consoler... Et puis j'ai commencé à vieillir, et toi, tu as quitté la maison, Mais je t'ai fait confiance, et j'ai su que tu reviendrais me chercher. Tu es venue alors que le néant s'emparait de moi, à sa façon, sans faire de bruit... Et une fois de plus, tu m'as sauvé... Cette maladie, cette vieillesse font de moi un chien gros, essoufflé, et je n'arrive plus à te suivre lorsque tu me promènes. Mais comme toujours, je mettais mes petites pattes dans tes pas, je ne voulais pas perdre une seule miette de toi... Être loin de toi une fois de plus me tuerait... Mais avec toi, je me sens revivre, petit a petit... Tu me donnes un nouveau souffle de vie... Tes mains me soignent et me rassurent quand la mort me fait peur. Je suis devenu sourd, mais le son de ta voix est toujours gravé dans ma mémoire de chien... Je lutte au quotidien pour ne pas t'abandonner et je sais que tu as peur que je meure... Mais je prie le dieu des chiens pour rester avec toi pour la vie... Pour connaître Marlon, le petit être que je vois grandir en toi chaque jour... Et puis Anast, ton mari, est là aussi, et, lui, je sais qu'il aime manger comme moi. Il me donne souvent en cachette des petits trucs à manger, et ses caresses sont toujours douces... J'aime quand vous êtes là avec moi, je me sens serein, et je sais que mon havre de paix, c'est d'être près de vous, dans votre maison... Depuis quelques temps, j'ai très mal tu sais, mais je fais tout pour te cacher mes douleurs... Chacun de mes mouvement devient une torture, et tu l'as compris... Tu tentes tant bien que mal à alléger mes maux mais je suis tellement vieux et épuisé... J'ai l'impression que je n'en ai plus pour longtemps, et quand je te vois pleurer, je ne sais pas comme te consoler... Je ne profite plus de toi, je ne fais que dormir, tant mon corps est usé. Mon dernier jour, je t'ai sentie tellement stressée, apeurée, en pleurs, que je ne savais plus où me mettre... J'avais peur d'avoir fait une bêtise... Puis on est partis... Tes pleurs n'ont pas cessé... Tu m'emmenais chez le vétérinaire... Mais cette fois-ci, on a ressenti la même chose... Cette certitude que tout allait basculer... Ma maladie avait gagné, on ne pouvait plus rien pour moi, si ce n'était m'en délivrer... Pourtant j'étais serein, je n'avais plus peur maintenant... Tu ne serais plus jamais seule, je pouvais partir en paix... J'ai senti le sérum de la délivrance couler dans mes veines, je t'ai sentie pleurer, tu m'as regardé une dernière fois, et puis, je me suis endormi avec ton image... Je me souviens encore du jour où je suis venue te chercher... Tu étais dans cette cage froide et morne, et je t'ai vu, en boule, sûrement mort de froid... Je t'ai voulu, toi, le plus laid des petits chiens, mais pour rien au monde, je n'aurai renoncé à toi... Je t'ai mis au creux de mon épaule, et là... Je t'ai aimé tout de suite... Tu étais devenu mon chien... À chaque endroit où tu pouvais venir, tu me suivais, et moi, j'étais fière d'avoir un petit chien comme toi... Mon plus loyal et fidèle ami, mon oreille attentive... Tu as été le témoin de mes chagrins d'amour, de mes joies et mes réussites... Toujours auprès de moi dans les bons et mauvais moments, mes 20 ans avec toi, et toutes les autres années qui ont suivies... Tu es sans aucun doute le compagnon de tous les instants... J'ai toujours pensé à toi mon chien, même loin, je t'ai toujours eu dans mon cœur... Je n'avais qu'une envie, c'était de t'avoir avec moi chaque jour... Et malheureusement, tu es tombé malade... Ce jour-là, quand j'ai failli te perdre, j'ai juré que plus jamais je ne me séparerai de toi... Plus jamais... Je t'ai soigné, avec tout l'amour que je pouvais t'apporter. Tu es devenu notre petit bébé, notre petit vase en cristal et anast est tombé amoureux de toi, pour mon plus grand bonheur... La maladie t'a affaibli, rongé, mais je sens que tu te bats... Et plus tu résistes aux attaques de la maladie, plus j'ai espoir que tu sois éternel... Tu es un battant mon chien... Malheureusement, plus les jours passent, et plus je redoute ce jour, ou cette nuit, où tu me quitteras pour toujours... Comme je le ferai à mon petit bébé, je veille sur ta respiration, nuit et jour, et à ton bien être. Je vois bien que tu commences à décliner doucement, mais je refuse d'admettre que la fin est proche, et que la mort t'attire à elle... Tous ces signes que je m'empêche de voir sont pourtant là, et je vois que tu peines à continuer... Tout devient pénible pour toi, on te sent faible, et ta souffrance me fait mal... Le jour où j'ai pris cette terrible décision d'abréger tes souffrances... Avec le recul, je sais que tu es mieux où tu es maintenant, au paradis des chiens, c'est ce que je me répète, mais ton absence me pèse terriblement... Nos habitudes, nos repères, tout me fait penser à toi... Mon Simba, merci pour toutes ces années passées ensemble... Merci de t'être battu pour rester près de moi, malgré toutes ces douleurs que la maladie t'infligeait... Je t'aime mon Simba

Ta maman

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12 commentaires

  • Dans nos coeurs pour toujours

    De : passiflore880

    30/11/2015 à 23:12:04

  • Dans nos coeurs pour toujours

    De : Chamoureux

    13/07/2015 à 12:39:24

  • Repose en paix

    De :

    08/04/2015 à 16:38:55

  • Dans nos coeurs pour toujours

    De : tonymario

    04/04/2015 à 21:13:30

  • L'amour est éternel

    De : tonymario

    04/04/2015 à 21:13:25