GROCHA

2002 - 2019
Mâle

Né(e) le : 29 juin 2002
Disparu(e) le : 06 mai 2019

De : CHALON SUR SAONE


Maître·sse : VERNETPAUTET


Signe particulier :
roux-pastel


Friandise préférée :
filet de poulet


Jouet préféré :
plume agitée au bout d'une tige


Vous avez été touché(e) par cette page, découvrez ici d'autres témoignages.

En mémoire de GROCHA

83 210 649

6 mois ! Voilà 6 mois que tu t’en es allé GROCHA nous laissant dans le chagrin après que nous ayons cru bon de t’aider à en finir. Une opération qui m’a littéralement détruit ne sachant si, en fait, elle n’a pas artificiellement abrégé inutilement ta vie, nous privant de quelques bons moments à vivre encore ensemble. Cette idée ne cesse de me hanter. Depuis le 6 mai, notre vie n’est plus la même ; ô combien j’aimerais retrouver celle qu’on avait quand tu étais là même si parfois je te trouvais bien exigeant : Aujourd’hui : - plus de charge d’âme comme j’aimais tant à le répéter lorsqu’il fallait abréger une sortie pendant laquelle tu restais tout seul à la maison sur ton fauteuil ou au fond d’une armoire, - plus d’appréhension à te laisser tout seul ; je ne me sentais jamais bien loin de toi, - plus le son de ton ronflement que j’entendais en me couchant quand tu dormais sur le lit sur les jambes de mon épouse, - plus de « mmron » quand je me levais dans la nuit ; plusieurs fois, depuis ton départ, durant une de mes périodes régulières d’insomnie où je pense à toi, j’ai entendu un « mmron », comme si tu étais encore là. C’est encore arrivé dans la nuit de dimanche à lundi derniers à 3 h 17. C’est difficile à se rendormir après, - plus de miaulements au matin, nous demandant impérativement de nous lever, soit pour sortir dans le jardin, soit pour manger quelque chose de frais, soit pour une caresse, - plus de préoccupations pour savoir si rien ne te manque, - plus de journées démarrées d’un bon pied parce que tu avais bien mangé ta mousse + légumes durant la nuit, - plus cette paix intérieure à te voir profondément endormi, repu, après avoir mangé ton aiguillette de poulet présentée en lamelles, - plus…, - plus rien. Une telle vie morne et monotone mérite-t-elle d’être vécue ? C’est souvent ce que je me demande. Michel Granger

Michel GRANGER

GROCHA photo - 1

Vous souhaitez déposer un commentaire dans cette liste de discussion ? Pour ce faire, il faut vous créer un compte. La création de compte est GRATUITE : Créez votre compte ou bien identifiez vous.

942 commentaires

  • De : VERNETPAUTET

    05/06/2025 à 14:04:32

    Bagarre dans la nuit

    Extrait abrégé du livre en cours : « 5060 jours avec GROCHA »

    C’était du temps où GROCHA n’avait pas perdu l’habitude de sortir régulièrement faire une promenade la nuit (été 2006). Quelle imprudence, j’y pense maintenant. Tout aurait pu lui arriver au cours de ces vagabondages nocturnes non empêchés en distance par une clôture. Couché tôt sur la couverture de notre lit et après avoir fait un petit somme, vers minuit, il descendait du lit, miaulait et sautait sur le rebord de la fenêtre donnant dehors, nous réveillant. Je me levais, entrouvrais le battant et il sautait sur la terrasse pour Dieu sait quelle pérégrination.

    Bien sûr pas question de me rendormir avant son retour ; ainsi, je sommeillais pendant quelques heures avant que je l’entende sauter depuis la terrasse extérieure sur le rebord de la fenêtre puis dans la chambre pour aller faire un tour dans sa gamelle et revenir sur le lit, un lit de félicité où nous faisions tout pour ne pas perturber son sommeil. Bien sûr, je fermais définitivement la fenêtre.

    Il me souvient cette nuit où, entendant des cris déchirants venant de dehors, j’avais dû me lever précipitamment et courir en pyjama  dans le jardin en ouvrant par la porte-fenêtre de la terrasse pour voir ce qu’il se passait. Pour voir, façon de parler, car l’éclairage de nuit de l’entreprise de camionnage voisine n’arrivait heureusement pas jusqu’à nous. J’étais parvenu sur le lieu du litige dans l’herbe pour m’interposer avant que tout cela ne dégénère en bataille rapprochée. Les cris persistaient puis plus rien, GROCHA ayant, semble-t-il, accepté « bravement » mon intervention pour lui prêter mains fortes. Après quelques derniers assauts spectaculaires et des crachements, il avait gagné subrepticement le dessous des thuyas. Mais quel charivari plein de cris et de mouvements divers. Ce n’était pas deux chats qui m’avait tourné autour mais comme une horde féline !!

    Tout s’était bien terminé. J’avais rejoint mon lit puis GROCHA la chambre par le mode habituel, après s’être sustenté, « comme si rien n’était ». Mais quelle émotion !

  • De : coréedusud

    06/05/2025 à 06:24:14

  • De : coréedusud

    06/05/2025 à 06:14:01

  • De : coréedusud

    01/05/2025 à 17:59:46

  • De : coréedusud

    19/04/2025 à 21:51:58