GROCHA

2002 - 2019
Mâle

Né(e) le : 29 juin 2002
Disparu(e) le : 06 mai 2019

De : CHALON SUR SAONE


Maître·sse : VERNETPAUTET


Signe particulier :
pelage roux-pastel


Friandise préférée :
filet de poulet en petits morceaux


Jouet préféré :
plume agitée au bout d'une tige


Meilleurs amis :
CESKA

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En mémoire de GROCHA

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Mon amour de GROCHA, En ce 6 mai de malheur qui marque les deux ans après ton départ – c’était un lundi et ton petit cœur s’est arrêté à 18 h sous l’effet d’une dose létale de barbiturique injecté dans ta patte – je voudrais m’efforcer (malgré le temps qui m’incline à me remémorer ce jour maudit) de ne pas me laisser aller à ces sempiternelles lamentations – et tu sais qu’ainsi je me fais encore violence - mais plutôt aller à quelques évocations de nos jours heureux. Chaque matin, c’était le rituel : tu nous signifiais par quelques miaulements sonores et impératifs qu’il était l’heure de sortir dehors. Rarement cela dépassait 7 h 30 et je me souviens une année où c’était bien plus tôt et dans quel état nous étions à la fin de l’été. Je me levais donc… mais déjà tu étais le nez collé à la porte vitrée que j’ouvrais au plus vite. Tout d’abord, tu faisais le tour de tous les récipients d’eau de pluie remplis durant la nuit (en temps sec, je les approvisionnais subrepticement le soir parfois même en eau de source ! Le moins possible d’eau du robinet trop calcaire). Aucun ne semblait te convenir dans un premier temps. Après un rapide examen, ton choix se portait sur l’un d’eux où tu buvais avec délectation. Puis commençait « notre tour », comme je disais. Le tracé en était à ton initiative personnelle et je respectais scrupuleusement ton choix : trajet, rythme, durée… J’étais l’animal qui suivait fidèlement son maître … m’arrêtant, repartant, à ton gré. Parfois, je te perdais momentanément de vue. Aussitôt, l’inquiétude me gagnait : « Où est-il passé ? » Je t’appelais : « Grocha, Grocha », mais tu ne répondais pas. Après quelques recherches, je te voyais réapparaître au loin avec soulagement. Et notre périple matinal se poursuivait. Il fallait que tu sentes chaque touffe d’herbe, chaque buisson imprégné d’une odeur étrangère pendant la nuit quand tous les chats sont gris ! Tu t’empressais d’y substituer ta propre empreinte en ce que j’appelais ton « marquage de territoire ». Ce « tour » se faisait soit à un train de sénateur, soit au trot (était-ce dû à l’air du temps ?) avec des fois aussi retour au galop, queue de côté ébouriffée suite à une peur subite dont la cause était souvent indéterminée. Mais c’était le jeu de cache-cache qui me marquait le plus. Quand nous arrivions devant une haie de lauriers qui nous barrait la route, tu te retournais et me regardais. Je lisais dans ton œil : « Je veux aller plus loin ! » Tu t’approchais de la haie et moi, empêché de la franchir, je m’empressais d’en faire le tour. Parvenu de l’autre côté, je te retrouvais à peine engagé dans la traversée. Précautionneusement, tu te faufilais à travers les tiges en sinuant. Et la sortie était toujours un moment sublime qui voulait signifier : « Tu vois, moi je peux passer par-dessous, pas toi ! » La poursuite de la promenade se continuait selon les circonstances. Au retour, c’était le cérémonial de la présentation de la gamelle soumise à ton appétit du moment, indicateur de la qualité de la journée qui se préparait. Tout ça avant que je prenne, moi, mon petit déjeuner. Ainsi se succédaient les jours (nombre de telles promenades au moins 2000 sur nos 5060 jours de vie commune) doucement, simplement, avec cette insouciance qui fait que la vie mérite d’être vécue. Pas besoin de plus pour être heureux ! Un sentiment de bonheur interrompu le lundi 6 mai 2019, il y a 2 ans par cette piqûre mortelle à la patte. Pardon GROCHA ! Ce jour-là le monde s’est effondré autour de moi et, depuis, je ne retrouve plus cette plénitude qui m’habitait quand j’étais ainsi avec toi ! Un chat vous manque et tout est dépeuplé. La formule est hélas ce que je ressens tous les jours. Je t’aime GROCHA et pour toujours.

Ton papa Michel

GROCHA photo - 1

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881 commentaires

  • De : VERNETPAUTET

    06/11/2024 à 17:08:23

    GROCHA adoré,

    J’ai pensé à toi cet après-midi enfermé dans le tube de scintigraphie. Tu sais, ton papa est bien mal en point. Cela me rappelle ton état, le 6 mai 2019, quand nous avons décidé de ton destin sans te consulter…

    Je t’aime.

    Ton papa Michel

  • De : VERNETPAUTET

    18/10/2024 à 17:47:56

    Oh GROCHA adoré,

    Tu es encore venu cette nuit habiter mon rêve et dans un environnement que tu n'as pas connu de ton vivant: la maison de mon enfance.

    Tu y étais comme chez toi après t'être repu d'une de tes terrines préférées: aux légumes.

    Merci de revenir ainsi m'apporter un peu de réconfort.

    Ton papa qui t'aime.

  • De : VERNETPAUTET

    14/10/2024 à 17:10:42

    Amour de GROCHA,

    Merci d'être passé dans mon rêve cette nuit à 2 h du matin. Tu étais tout gros comme avant mais tu es passé indifférent... et je me suis réveillé. Heureux et triste en même temps.

    Je t'aime.

    Ton papa Michel

  • De : VERNETPAUTET

    06/10/2024 à 17:29:05

    Coucou GROCHA,  je suis rentré à la maison et j'ai retrouvé toutes tes photos, tes vidéos et ton livre en cours.

    A tous ceux qui m'ont témoigné leur soutien lors de cette intervention chirurgicale qui s'est bien passée, je vous assure de toute mon amitié.

    Merci à vous tous.

    Michel

  • De : coréedusud

    24/09/2024 à 18:19:43